Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a appelé, jeudi 13 novembre, les parlementaires français à ne pas voter la reconnaissance de la Palestine. Il qualifie l’initiative des députés socialistes et des sénateurs écologistes « d'erreur politique et diplomatique » dans un communiqué.
La reconnaissance de la Palestine aggraverait selon lui l’antisémitisme dans l’Hexagone. « En France, après les émeutes antisémites de cet été (en référence notamment à l'affaire des synagogues attaquées à Paris en juillet, montée par la LDJ, ndlr), cette déclaration ne serait assurément pas comprise comme une initiative de paix, et risquerait d'exacerber les tensions antisémites auxquelles nous avons assisté l'été dernier », peut-on lire en préambule du communiqué.
La mesure n’arrangerait en rien la situation sur le terrain, affirme encore l’organisation. « Cette résolution n'est pas de nature à favoriser l'avènement de la paix entre Israël et les Palestiniens, elle risque d'engendrer de nouvelles tensions sur le terrain », selon Roger Cukierman. « Si elle était votée et portée par le gouvernement, elle remettrait en cause la position et la vocation d'arbitre de la France entre Israéliens et Palestiniens », poursuit le président du CRIF. Cette position n'a rien d'étonnant venant de cette institution qui défend l'action gouvernemental d'Israël et disqualifie régulièrement le combat en faveur des droits des Palestiniens.
La reconnaissance de la Palestine aggraverait selon lui l’antisémitisme dans l’Hexagone. « En France, après les émeutes antisémites de cet été (en référence notamment à l'affaire des synagogues attaquées à Paris en juillet, montée par la LDJ, ndlr), cette déclaration ne serait assurément pas comprise comme une initiative de paix, et risquerait d'exacerber les tensions antisémites auxquelles nous avons assisté l'été dernier », peut-on lire en préambule du communiqué.
La mesure n’arrangerait en rien la situation sur le terrain, affirme encore l’organisation. « Cette résolution n'est pas de nature à favoriser l'avènement de la paix entre Israël et les Palestiniens, elle risque d'engendrer de nouvelles tensions sur le terrain », selon Roger Cukierman. « Si elle était votée et portée par le gouvernement, elle remettrait en cause la position et la vocation d'arbitre de la France entre Israéliens et Palestiniens », poursuit le président du CRIF. Cette position n'a rien d'étonnant venant de cette institution qui défend l'action gouvernemental d'Israël et disqualifie régulièrement le combat en faveur des droits des Palestiniens.
Un vote qui n'engagera pas l'Elysée
L’Assemblée nationale se prononcera le 28 novembre sur une résolution invitant le gouvernement à reconnaître l’Etat de Palestine, à l’initiative du groupe socialiste. La proposition, hautement symbolique, n’engagera pas le chef de l’Etat et n’aura pas d’incidence sur la position officielle de la France. François Hollande avait pourtant affirmé pendant la campagne des présidentielles qu’il « soutiendrait la reconnaissance internationale d’un Etat palestinien ».
Laurent Fabius a récemment estimé que la reconnaissance par la France serait « logique ». Il l’avait évoqué lors de la conférence des ambassadeurs en août dernier et avait précisé cette position après le vote de la reconnaissance de la Palestine par des députés britanniques au mois d’octobre. Quelques semaines après, la Suède était devenue le premier pays de l’Union européenne à la reconnaître.
Laurent Fabius a récemment estimé que la reconnaissance par la France serait « logique ». Il l’avait évoqué lors de la conférence des ambassadeurs en août dernier et avait précisé cette position après le vote de la reconnaissance de la Palestine par des députés britanniques au mois d’octobre. Quelques semaines après, la Suède était devenue le premier pays de l’Union européenne à la reconnaître.
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