Sur le vif
Les représentants à l’ONU des pays arabes et du groupe des non-alignés ont déposé, mardi 18 janvier, le projet d’une résolution condamnant la colonisation israélienne et ordonnant l’arrêt de la construction de colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, jugées illégales sur la base du droit international. « Les colonies israéliennes sur les territoires occupés en 1967 sont illégales et constituent un obstacle à la paix », stipule le texte.
Mais devant la menace du véto américain, le vote des pays membres du Conseil de sécurité sur la résolution n’est pas attendu avant plusieurs jours. Les représentants palestiniens et arabes ont en effet décidé de reporter le vote afin de tenter de convaincre les États-Unis d’adopter le texte. Pourtant, sur les États membres du Conseil de sécurité, 14 soutiennent la résolution, elle-même parrainée par 120 nations.
Malgré les nombreux appels de Barack Obama à freiner la colonisation israélienne, le président américain n’est pas prêt à mettre à mal leur relation avec l’Etat hébreu. Comme à leurs habitudes, les Américains font défaut quand il s’agit de traduire leurs discours en actes.
Au même moment, à Washington, le drapeau palestinien a été, pour la première fois, hissé publiquement mardi à la délégation palestinienne. Cette cérémonie avait été autorisée il y a plusieurs mois par l'administration américaine.
La délégation espère ainsi des actes concrets menant à une reconnaissance d'un État palestinien par le gouvernement des États-Unis comme l’ont fait précédemment plusieurs pays latino-américains. Une reconnaissance que ne sont décidément pas prêts à faire les Américains à l'heure actuelle.
Lire aussi :
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La colonisation israélienne à la loupe sur iPhone
Mais devant la menace du véto américain, le vote des pays membres du Conseil de sécurité sur la résolution n’est pas attendu avant plusieurs jours. Les représentants palestiniens et arabes ont en effet décidé de reporter le vote afin de tenter de convaincre les États-Unis d’adopter le texte. Pourtant, sur les États membres du Conseil de sécurité, 14 soutiennent la résolution, elle-même parrainée par 120 nations.
Malgré les nombreux appels de Barack Obama à freiner la colonisation israélienne, le président américain n’est pas prêt à mettre à mal leur relation avec l’Etat hébreu. Comme à leurs habitudes, les Américains font défaut quand il s’agit de traduire leurs discours en actes.
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