Un haut responsable de l’Organisation de la libération de la Palestine (OLP) accuse l’armée israélienne d’avoir « délibérément exécuté » deux adolescents de sang froid la semaine dernière en Cisjordanie, après la diffusion, mardi 20 mai, d'une vidéo de leur mort par des ONG.
Sur les images des vidéos datées du jeudi 15 mai (plus bas), deux Palestiniens marchant près d’un bâtiment s’effondrent subitement, à une heure d’intervalle, apparemment atteints par des tirs aux abords d'une manifestation commémorant la Nakba à Ramallah. Ils étaient âgés de 16 et 17 ans.
L’ONG Défense des enfants international Palestine qui a dévoilé la première vidéo a souligné le fait que ces jeunes ne représentaient aucun danger pour les forces israéliennes au moment où ils ont été abattus. Il n’y avait donc aucune raison pour les soldats d’utiliser des balles réelles. L'ONG israélienne de défense des droits de l'Homme B'Tselem a diffusé des images supplémentaires de la scène et a précisé que deux autres Palestiniens, âgés de 15 et 23 ans, ont été touchés par balle lors des mêmes incidents.
Sur les images des vidéos datées du jeudi 15 mai (plus bas), deux Palestiniens marchant près d’un bâtiment s’effondrent subitement, à une heure d’intervalle, apparemment atteints par des tirs aux abords d'une manifestation commémorant la Nakba à Ramallah. Ils étaient âgés de 16 et 17 ans.
L’ONG Défense des enfants international Palestine qui a dévoilé la première vidéo a souligné le fait que ces jeunes ne représentaient aucun danger pour les forces israéliennes au moment où ils ont été abattus. Il n’y avait donc aucune raison pour les soldats d’utiliser des balles réelles. L'ONG israélienne de défense des droits de l'Homme B'Tselem a diffusé des images supplémentaires de la scène et a précisé que deux autres Palestiniens, âgés de 15 et 23 ans, ont été touchés par balle lors des mêmes incidents.
Israël nie, l'ONU veut une enquête
L’armée israélienne a déclaré avoir ouvert une enquête dès l'annonce de leur mort mais a justifié les tirs par l'éclatement de violences et de confrontations survenues entre ses soldats et environ 150 Palestiniens. Elle a affirmé dans le même temps ne pas avoir tiré à balles réelles. Selon un porte-parole militaire israélien, « ce film a été monté et ne reflète pas la réalité de la journée en question, de la violence ».
Hanan Ashrawi, membre du Comité exécutif de l'OLP, a véhément condamné l’armée israélienne, indiquant que « l'usage indiscriminé et excessif, par Israël, de la violence et de balles réelles contre des manifestations palestiniennes non-violentes constitue un crime de guerre et contre l'humanité selon la loi internationale ».
L’ONU a demandé qu’une enquête « indépendante et transparente » soit menée sur ces deux morts. Le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires politiques, Oscar Fernandez-Taranco, a estimé qu’il était « très préoccupant de constater que, si l'on en croit les premières informations, les deux Palestiniens tués étaient sans armes et ne semblaient représenter aucune menace directe ».
Les Etats-Unis ont officiellement « encouragé » le gouvernement israélien à « conduire une enquête rapide et transparente afin de déterminer (...) si oui ou non l'usage de la force était proportionnel à la menace posée par les manifestants ».
Amnesty International avait dénoncé en mars dernier le « mépris criant pour la vie humaine » des forces israéliennes « en tuant de nombreux civils palestiniens, dont des enfants, en Cisjordanie occupée au cours des trois dernières années, et ce dans une impunité quasi-totale ». L'ONG avait alors réclamer un embargo sur les armes pour Israël. Sa requête est à nouveau relancée.
Attention, certaines images peuvent choquer.
Hanan Ashrawi, membre du Comité exécutif de l'OLP, a véhément condamné l’armée israélienne, indiquant que « l'usage indiscriminé et excessif, par Israël, de la violence et de balles réelles contre des manifestations palestiniennes non-violentes constitue un crime de guerre et contre l'humanité selon la loi internationale ».
L’ONU a demandé qu’une enquête « indépendante et transparente » soit menée sur ces deux morts. Le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires politiques, Oscar Fernandez-Taranco, a estimé qu’il était « très préoccupant de constater que, si l'on en croit les premières informations, les deux Palestiniens tués étaient sans armes et ne semblaient représenter aucune menace directe ».
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