Manuel Valls sort l'artillerie lourde pour marquer l'engagement de la France dans la lutte contre le terrorisme. Le Premier ministre a annoncé, mercredi 21 janvier, une batterie de mesures, à commencer par la création de 2 680 emplois sur trois ans affectés à la sécurité, à la justice et au contre-terrorisme.
A ce jour, près de 3 000 personnes sont à surveiller, annonce Matignon. 1 300 sont dans les fichiers « pour leur implication dans les filières terroristes en Syrie et en Irak » tandis que 400 à 500 personnes sont « concernées par les filières plus anciennes, pakistano-afghane par exemple ». Sont également comptés « les principaux animateurs actifs dans la sphère cyber-jihadiste francophone ».
La prison de Fresnes, dans le Val-de-Marne, expérimente un regroupement des personnes radicalisées depuis octobre 2014. Une mesure qui sera étendue à cinq prisons en France, a annoncé Manuel Valls. Il s’agit d’« éviter les pressions et la propagation du prosélytisme religieux radical » et de « favoriser la prise en charge des personnes radicalisées », a-t-il expliqué.
A cette occasion, le Premier ministre s’est prononcé pour le recrutement d’aumôniers musulmans dans les prisons et leur professionnalisation. D'ici à trois ans, « le budget de l’aumônerie musulmane nationale sera ainsi doublée. 60 aumôniers supplémentaires viendront rejoindre les 182 existants », a-t-il déclaré.
Sur les 425 millions d'euros débloqués pour la lutte contre le terrorisme sur les trois prochaines années, 60 millions d'euros seront spécifiquement consacrés à la prévention de la radicalisation.
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