Comment lutter contre les contrôles au faciès ? En remettant aux personnes contrôlées un récépissé qu’elle pourrait brandir en cas de nouveau contrôle. C’est la solution qui a été choisie par le nouveau gouvernement. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a indiqué vendredi 1er juin sur BFMTV que ce texte est « en préparation » et que « le ministre de l’Intérieur y travaille ».
Sur le reçu délivré après un contrôle figureront le nom et le matricule de l’agent de police qui aura effectué le contrôle, ce qui pourra faciliter d’éventuelles plaintes. « Je pense que ça sera utile à tous. Aux personnes contrôlées, qui doivent être contrôlées mais pas trois, quatre fois, et aux policiers aussi parce que les policiers ont besoin de retrouver la confiance et le respect », a commenté Jean-Marc Ayrault.
Interrogé par le Journal du Dimanche, Patrick Lozès, fondateur et ancien président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) ne fait pas de « triomphalisme », mais estime que cette mesure est « une avancée dont la société française peut se féliciter ».
Ce n’est pas l’avis des syndicats de police. «Remettre un récépissé à un voyou le matin ? Mais autant lui donner un blanc-seing pour pourrir la vie d’un quartier toute la journée ! », a protesté Patrice Ribeiro, le patron de Synergie-officiers, rapporte Le Figaro.fr . A l’Unsa-police, on s’interroge sur la « suspicion» que cela pourrait jeter sur la « police républicaine ».
Jean-Marc Ayrault a tenu à rassurer les policiers : « Moi, j’ai confiance dans la mission qu’ils exercent au service de la sécurité. Ils ont besoin qu’on les respecte, qu’on leur fasse confiance. Une mesure de ce type n’a rien de vexatoire pour eux, c’est simplement pour remettre de la sérénité. Je crois qu’on a besoin dans notre pays de plus de sérénité pour être plus fort pour affronter les problèmes », a-t-il affirmé.
Cette mesure était une promesse de campagne de François Hollande, qui avait indiqué vouloir « mettre un terme » au « contrôle au faciès ». En janvier dernier, un rapport publié par Human Rights Watch dévoilait qu’en France les minorités ethniques étaient le plus fréquemment la cible des contrôles policiers au faciès.
Lire aussi :
Contrôles au faciès : les policiers français coupables
[Contrôles au faciès, première action en justice en France
États-Unis : FlyRights, une appli pour se plaindre des contrôles au faciès
Sur le reçu délivré après un contrôle figureront le nom et le matricule de l’agent de police qui aura effectué le contrôle, ce qui pourra faciliter d’éventuelles plaintes. « Je pense que ça sera utile à tous. Aux personnes contrôlées, qui doivent être contrôlées mais pas trois, quatre fois, et aux policiers aussi parce que les policiers ont besoin de retrouver la confiance et le respect », a commenté Jean-Marc Ayrault.
Interrogé par le Journal du Dimanche, Patrick Lozès, fondateur et ancien président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) ne fait pas de « triomphalisme », mais estime que cette mesure est « une avancée dont la société française peut se féliciter ».
Ce n’est pas l’avis des syndicats de police. «Remettre un récépissé à un voyou le matin ? Mais autant lui donner un blanc-seing pour pourrir la vie d’un quartier toute la journée ! », a protesté Patrice Ribeiro, le patron de Synergie-officiers, rapporte Le Figaro.fr . A l’Unsa-police, on s’interroge sur la « suspicion» que cela pourrait jeter sur la « police républicaine ».
Jean-Marc Ayrault a tenu à rassurer les policiers : « Moi, j’ai confiance dans la mission qu’ils exercent au service de la sécurité. Ils ont besoin qu’on les respecte, qu’on leur fasse confiance. Une mesure de ce type n’a rien de vexatoire pour eux, c’est simplement pour remettre de la sérénité. Je crois qu’on a besoin dans notre pays de plus de sérénité pour être plus fort pour affronter les problèmes », a-t-il affirmé.
Cette mesure était une promesse de campagne de François Hollande, qui avait indiqué vouloir « mettre un terme » au « contrôle au faciès ». En janvier dernier, un rapport publié par Human Rights Watch dévoilait qu’en France les minorités ethniques étaient le plus fréquemment la cible des contrôles policiers au faciès.
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