La 7eme Semaine anti-coloniale, qui se déroulera du 20 février au 17 mars, sera placée sous le signe du cinquantenaire de l’indépendance algérienne.
Parce que les indépendances n’ont pas mis fin à la politique néocolonialiste des puissances occidentales, en parler est plus que nécessaire face à une banalisation plus marquée du racisme et des discriminations ces dernières années au sein de la classe politique et médiatique.
Jamais pareille édition n’aura été aussi riche. Pour la 7e année consécutive, le collectif Sortir du colonialisme, qui regroupe plus de 50 associations, organise, principalement en Ile-de-France, la Semaine anti-coloniale et antiraciste, qui sera marquée sans conteste par le cinquantenaire de l’indépendance d’Algérie, accordée en 1962 après une longue guerre de huit ans contre la France.
Et la Semaine, née en contestation de la loi du 23 février 2005 sur l’apport « positif » de la colonisation, commence fort avec une série de projections de films censurés et de présentation de livres interdits datant de l’époque coloniale, du 23 février au 11 mars, au Musée de Montparnasse, à Paris, entrecoupé d’une rencontre, le 7 mars, avec le politologue Nils Anderson sur la censure.
Auparavant, un cycle de conférences sur la guerre d’Algérie s’achèvera le 21 février à Saint-Denis (93) avec le thème de l’insoumission des soldats français. Un sujet qui sera grandement développé le 29 février, lors d’un colloque sur les résistances françaises et les réseaux de solidarité existant lors de cette guerre, au centre culturel algérien, à Paris 15e.
Jamais pareille édition n’aura été aussi riche. Pour la 7e année consécutive, le collectif Sortir du colonialisme, qui regroupe plus de 50 associations, organise, principalement en Ile-de-France, la Semaine anti-coloniale et antiraciste, qui sera marquée sans conteste par le cinquantenaire de l’indépendance d’Algérie, accordée en 1962 après une longue guerre de huit ans contre la France.
Et la Semaine, née en contestation de la loi du 23 février 2005 sur l’apport « positif » de la colonisation, commence fort avec une série de projections de films censurés et de présentation de livres interdits datant de l’époque coloniale, du 23 février au 11 mars, au Musée de Montparnasse, à Paris, entrecoupé d’une rencontre, le 7 mars, avec le politologue Nils Anderson sur la censure.
Auparavant, un cycle de conférences sur la guerre d’Algérie s’achèvera le 21 février à Saint-Denis (93) avec le thème de l’insoumission des soldats français. Un sujet qui sera grandement développé le 29 février, lors d’un colloque sur les résistances françaises et les réseaux de solidarité existant lors de cette guerre, au centre culturel algérien, à Paris 15e.
Le Salon anticolonial, le rendez-vous des associations
Plusieurs autres rendez-vous sont à ne pas manquer, à commencer par le Salon anticolonial, qui se tient le week-end du 25 et 26 février à la Bellevilloise, dans le 20e arrondissement parisien, qui réunira une cinquantaine d’exposants associatifs. A cette occasion, le prix Frantz Fanon, qui distingue la personnalité anticolonialiste de l’année, sera décerné à Mumia Abu Jamal, toujours incarcéré, et succèdera à Stéphane Hessel. Empêché pour des raisons évidentes de venir en France, le fils de l’ancien militant des Black Panthers recevra le prix des mains de Mireille Fanon-Mendès France, présidente de la Fédération Frantz Fanon.
Cette remise aura lieu à l’issue d’un débat, sorte de réflexion autour de la « mission civilisatrice » de la colonisation remise au goût du jour par les propos de Guéant, et avant une réunion publique sur les discriminations en présence de plusieurs candidats à la présidentielle, dont Eva Joly (EELV), Philippe Poutou (NPA) et Fadila Mehal (Modem).
La veille, les lauréats pour le prix du colonialiste de l’année et le prix Françafrique seront désignés, grâce aux internautes qui sont invités à voter pour le nominé de leur choix, parmi lesquels Claude Guéant, Arno Klarsfeld, Richard Prasquier.
Cette remise aura lieu à l’issue d’un débat, sorte de réflexion autour de la « mission civilisatrice » de la colonisation remise au goût du jour par les propos de Guéant, et avant une réunion publique sur les discriminations en présence de plusieurs candidats à la présidentielle, dont Eva Joly (EELV), Philippe Poutou (NPA) et Fadila Mehal (Modem).
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Le colonialisme israélien, une préoccupation d’actualité
La question palestinienne tiendra également une place particulière lors de cette Semaine anticoloniale. Toutefois, le grand colloque universitaire, qui devait se tenir à Paris 8-Saint-Denis (93) les 27 et 28 février, a été interdite par la présidence de la faculté vendredi 17 février.
Une décision qui a pris de court le Collectif Palestine Paris 8, à l'initiative de la série de tables rondes, devant réunir de nombreux intervenants français et étrangers issus du monde universitaire afin de poser le débat sur l’apartheid en Israël et les fondements de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). Si la décision est maintenue, elle ne sera pas sans conséquences pour Paris 8, accusé d'avoir cédé aux pressions du CRIF. Universitaires et chercheurs se mobilisent pour appeler Paris 8 à revenir sur sa décision.
A noter, également, le documentaire « Palestine », réalisé par Nadir Dendoune, qui sera projeté le 4 mars à l’Île-Saint-Denis, le jour même d’un grand concert de musique algérienne, à Montreuil (93), pour célébrer le 50e anniversaire de l’indépendance algérienne. Des événements parmi d’autres à noter dans son agenda.
Le tout se conclura par une marche anticoloniale et antiraciste dans toute la France, le 17 mars.
Tout le programme de la Semaine anti-coloniale 2012 ici
Tout le programme du colloque universitaire de Paris 8 « Israël : un État d’apartheid ? » ici
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