Des bouchers sans état d’âme prêts à tout, y compris à risquer la santé de leurs clients pour gagner des sous.
De six à douze mois avec sursis ont été requis, lundi 26 novembre, par le procureur du tribunal correctionnel à Marseille à l’encontre de huit gérants et vendeurs de boucherie halal dans les Bouches-du-Rhône, qui falsifiaient de la viande avariée avec du bisulfite de soude afin qu’elle retrouve une couleur lui donnant l’apparence d’être comestible et qu'elle puisse être vendue.
Le procureur a également requis 3 000 à 10 000 euros d’amende contre les prévenus, qui comparaissaient pour « falsification de denrées alimentaires nuisibles à la santé, vente de denrées alimentaires falsifiées nuisibles à la santé et tromperie sur la marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme », ainsi qu'une interdiction d’exercer leur profession.
Trente mois de prison, dont dix-huit avec sursis, ainsi que 10 000 euros d’amende, ont par ailleurs été requis contre le fournisseur de bisulfite de soude. Le Libanais de 61 ans avait été mis en examen en avril 2009, après avoir été dénoncé en 2006 par son épouse avec qui il était alors en instance de divorce, à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire en décembre 2007.
Plaidant que l’ingestion de la viande trafiquée avait été préjudiciable à leur santé, deux clients, ainsi que l’association UFC-Que choisir, se sont portés parties civiles.
Le trafic, qui durait depuis 2004, avait été démantelé en avril 2009 dans les Bouches-du-Rhône. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 17 décembre.
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De six à douze mois avec sursis ont été requis, lundi 26 novembre, par le procureur du tribunal correctionnel à Marseille à l’encontre de huit gérants et vendeurs de boucherie halal dans les Bouches-du-Rhône, qui falsifiaient de la viande avariée avec du bisulfite de soude afin qu’elle retrouve une couleur lui donnant l’apparence d’être comestible et qu'elle puisse être vendue.
Le procureur a également requis 3 000 à 10 000 euros d’amende contre les prévenus, qui comparaissaient pour « falsification de denrées alimentaires nuisibles à la santé, vente de denrées alimentaires falsifiées nuisibles à la santé et tromperie sur la marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme », ainsi qu'une interdiction d’exercer leur profession.
Trente mois de prison, dont dix-huit avec sursis, ainsi que 10 000 euros d’amende, ont par ailleurs été requis contre le fournisseur de bisulfite de soude. Le Libanais de 61 ans avait été mis en examen en avril 2009, après avoir été dénoncé en 2006 par son épouse avec qui il était alors en instance de divorce, à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire en décembre 2007.
Plaidant que l’ingestion de la viande trafiquée avait été préjudiciable à leur santé, deux clients, ainsi que l’association UFC-Que choisir, se sont portés parties civiles.
Le trafic, qui durait depuis 2004, avait été démantelé en avril 2009 dans les Bouches-du-Rhône. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 17 décembre.
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