A Vigneux-sur-Seine (91), trois jeunes filles de confession musulmane et le père de l’une d’elles ont été agressés, début octobre, par un groupe d’une dizaine d’individus qui sortaient visiblement de la synagogue, nous informe le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) dans un communiqué paru jeudi 6 octobre.
A l’origine de cette violente agression physique, un échange de propos anodins entre les adolescentes musulmanes, se trouvant à proximité de leur domicile.
« L'une des jeunes filles interroge les autres : « Ils nous ressemblent, est-ce que ce sont des arabes comme nous ? ». Sa cousine, âgée de 17 ans, de lui répondre : « Ce ne sont pas des arabes. Ce sont des juifs. Ils nous ressemblent, mais ils n’ont pas la même religion que nous. » Voilà que l’explication tout à fait anodine va aboutir à un véritable déchainement de haine à son encontre », explique le CCIF, qui décrit l’agression comme « un acte particulièrement grave ».
« Les jeunes filles sont alors violemment prises à partie par la seule femme juive présente, avant qu’un homme de grande taille et de forte corpulence ne sorte du groupe et se jette sur la jeune mineure. L’agrippant par les cheveux, le colosse la projette à terre et lui assène de violents coups de pied, cela sans qu’aucune des personnes qui l’accompagnaient n’intervienne pour l’arrêter dans sa furie. Au contraire, ils s’interposent pour empêcher les autres filles de secourir la victime et cacher la scène aux passants. » S’ensuit alors un véritable passage à tabac, où la victime en sortira le corps couvert de bleus et les pommettes tuméfiées.
Alerté par les cris, le père sort alors de son domicile pour venir au secours de son enfant mais se heurte au groupe. Après un lynchage en règle, les agresseurs finissent par s’enfuir et les victimes, « extrêmement choqués », se rendent au commissariat de Draveil pour y déposer plainte, avant de prendre la direction de l’hôpital.
Or, pour le CCIF, l’affaire est plus grave car « certains responsables de la communauté juive, relayés par la fachosphère et qui se sont emparés de cette histoire, ont tout simplement inversé les rôles, faisant passer les agressés pour les agresseurs. »
En témoigne les communiqué de La Ligue de défense juive (LDJ) et du Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA. Ce dernier condamne l’agression « antisémite commises par des groupes de jeunes filles décrites comme maghrébines, qui ont insulté, battu, blessé des membres de la communauté juive de Vigneux à la sortie de la synagogue » et qui étaient « identifiables du fait que les hommes avaient la tête couverte d'une kippa. » « Leurs provocations, leur haine des juifs, sont inacceptables et doivent être sanctionnées sévèrement », ajoute-on. Ces éléments ont tout bonnement été repris par la presse.
Une inversion des rôles qui ne plaît pas du tout au CCIF, qui parle « d’une campagne islamophobe ». L'association entend étudier tous « les moyens de poursuivre tous ceux qui l’ont diffamée dans cette affaire. »
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A l’origine de cette violente agression physique, un échange de propos anodins entre les adolescentes musulmanes, se trouvant à proximité de leur domicile.
« L'une des jeunes filles interroge les autres : « Ils nous ressemblent, est-ce que ce sont des arabes comme nous ? ». Sa cousine, âgée de 17 ans, de lui répondre : « Ce ne sont pas des arabes. Ce sont des juifs. Ils nous ressemblent, mais ils n’ont pas la même religion que nous. » Voilà que l’explication tout à fait anodine va aboutir à un véritable déchainement de haine à son encontre », explique le CCIF, qui décrit l’agression comme « un acte particulièrement grave ».
« Les jeunes filles sont alors violemment prises à partie par la seule femme juive présente, avant qu’un homme de grande taille et de forte corpulence ne sorte du groupe et se jette sur la jeune mineure. L’agrippant par les cheveux, le colosse la projette à terre et lui assène de violents coups de pied, cela sans qu’aucune des personnes qui l’accompagnaient n’intervienne pour l’arrêter dans sa furie. Au contraire, ils s’interposent pour empêcher les autres filles de secourir la victime et cacher la scène aux passants. » S’ensuit alors un véritable passage à tabac, où la victime en sortira le corps couvert de bleus et les pommettes tuméfiées.
Alerté par les cris, le père sort alors de son domicile pour venir au secours de son enfant mais se heurte au groupe. Après un lynchage en règle, les agresseurs finissent par s’enfuir et les victimes, « extrêmement choqués », se rendent au commissariat de Draveil pour y déposer plainte, avant de prendre la direction de l’hôpital.
Or, pour le CCIF, l’affaire est plus grave car « certains responsables de la communauté juive, relayés par la fachosphère et qui se sont emparés de cette histoire, ont tout simplement inversé les rôles, faisant passer les agressés pour les agresseurs. »
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