Samedi après-midi. Messaouda est vêtue de blanc et patiente sagement dans sa chambre. Aujourd’hui, c’est le grand jour, elle se marie avec celui qu’elle rêvait d’épouser depuis toujours, Mouloud, le fils du boucher.
Tout est prêt pour nos futurs mariés : la voiture, une grosse cylindrée allemande dernier modèle, l’animation avec la troupe de musiciens et, bien sûr, les drapeaux algériens, tunisiens et marocains.
Et les voilà arrivés à la mairie avec une heure de retard, avec toute une bande d’amis, une famille à n’en plus finir, qui assourdissent Monsieur le Maire à coup de youyous incessants.
C’est donc ainsi que se déroule un mariage maghrébin. Un mariage où tous les symboles de la République sont bafoués, ou même Monsieur le Maire n’est pas respecté. On brandit des drapeaux d’une autre nation, on fait front à la République et ce, dans l’enceinte même d’une institution. Mais où va-t-on ?
Tout est prêt pour nos futurs mariés : la voiture, une grosse cylindrée allemande dernier modèle, l’animation avec la troupe de musiciens et, bien sûr, les drapeaux algériens, tunisiens et marocains.
Et les voilà arrivés à la mairie avec une heure de retard, avec toute une bande d’amis, une famille à n’en plus finir, qui assourdissent Monsieur le Maire à coup de youyous incessants.
C’est donc ainsi que se déroule un mariage maghrébin. Un mariage où tous les symboles de la République sont bafoués, ou même Monsieur le Maire n’est pas respecté. On brandit des drapeaux d’une autre nation, on fait front à la République et ce, dans l’enceinte même d’une institution. Mais où va-t-on ?
Le débat sur l’identité nationale permet, vraisemblablement, de ne plus faire dans la dentelle et apprécier l’exotisme de ses citoyens, ou plutôt de ses immigrés banlieusards (même après trois générations). La Marseillaise sifflée, les drapeaux brandis lors des cortèges de mariage, les minarets, la burqa… constituent un affront aux valeurs républicaines. On ne redoute plus de faire dans l’amalgame ou pire dans le racisme − oups un gros mot !
Le discours frontiste décrié jadis est devenu tendance chez les politiques d'aujourd’hui, et tant pis si l’on incite à la haine de l’autre, l’essentiel étant de préserver le patrimoine et l’Histoire de notre douce France. La France, cette terre d’accueil menacée aujourd’hui en son sein, et qui se doit de réagir si elle ne veut pas subir le même sort que les croisés face à Saladin.
C’est le spectre de la menace musulmane qui plane ces temps-ci en France, alors il faut se parer et anticiper. Hier, la burqa, aujourd’hui les drapeaux, et demain ? Par ailleurs, le drapeau fleur de lys ne symbolise-t-il pas la chrétienté et la royauté, et pourtant la France est une République, de surcroît laïque ?
En tout cas, Messaouada a pu épouser son Mouloud sans aucun souci aujourd’hui, avec sa fanfare de youyous, son ostensible décapotable, ses troubadours du Maghreb et sa tribu. Elle en a de la chance ! Mais qu’en sera-t-il des autres sur qui plane la menace que tout cela soit interdit un jour ?
Alors hâtez-vous, mesdemoiselles, profitez-en pendant qu’il en est encore temps !
Le discours frontiste décrié jadis est devenu tendance chez les politiques d'aujourd’hui, et tant pis si l’on incite à la haine de l’autre, l’essentiel étant de préserver le patrimoine et l’Histoire de notre douce France. La France, cette terre d’accueil menacée aujourd’hui en son sein, et qui se doit de réagir si elle ne veut pas subir le même sort que les croisés face à Saladin.
C’est le spectre de la menace musulmane qui plane ces temps-ci en France, alors il faut se parer et anticiper. Hier, la burqa, aujourd’hui les drapeaux, et demain ? Par ailleurs, le drapeau fleur de lys ne symbolise-t-il pas la chrétienté et la royauté, et pourtant la France est une République, de surcroît laïque ?
En tout cas, Messaouada a pu épouser son Mouloud sans aucun souci aujourd’hui, avec sa fanfare de youyous, son ostensible décapotable, ses troubadours du Maghreb et sa tribu. Elle en a de la chance ! Mais qu’en sera-t-il des autres sur qui plane la menace que tout cela soit interdit un jour ?
Alors hâtez-vous, mesdemoiselles, profitez-en pendant qu’il en est encore temps !