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Le Conseil des mosquées du Rhône (CMR) réagit aux « comportements provocateurs et irresponsables » d’une « frange très minoritaire de la jeunesse française musulmane ». Les lecteurs de la presse – ici Le Parisien – se souviendront avoir lu des articles consacrés au phénomène qui inquiètent le président du CMR, Kamel Kabtane : TikTok, ce réseau social dont les plus jeunes sont les principaux utilisateurs, abrite de nombreuses discussions sur les tenues religieuses dans les établissements scolaires.
La loi de 2004 sur l'interdiction des signes religieux y est mise en cause. Bien entendu, les débats « religieux » sur les « tenues halal à l’école » ne sont pas les seuls. A côté de l’influence grandissante d’une « nouvelle génération d’influenceurs musulmans » qui « touche une audience considérable sur le réseau social TikTok avec des vidéos ultracourtes promouvant une approche rigoriste de l’islam », rapporte La Croix, une tendance récente est apparue parmi des courants autres que musulmans : celle, par exemple, de jeunes femmes chrétiennes vantant les mérites du voile.
« Dans un climat délétère autour de la question de la visibilité des signes religieux dans notre pays, la situation nécessite de la part des hiérarques musulmans de l’apaisement et de la hauteur. A cet égard, le CMR souhaite rappeler son attachement au principe de laïcité, tel qu’il a été imaginé et traduit à l’origine dans la loi de 1905 », fait savoir, inquiète, l'instance dans un communiqué du dimanche 2 octobre.
« Nous pressons le corps national à ne pas surenchérir autour de ces faits sociaux. (…) Nous en appelons donc aux plus hautes autorités de l’Etat afin d’accompagner ces jeunes et les aider à sortir de la marginalisation dans laquelle ils s’enfermeraient si aucune initiative positive n’était prise », déclare Kamel Kabtane. Le président du CMR « en appelle aux vertus pédagogiques du corps professoral et à un apaisement dans l’opinion publique. »
Le CMR demande aussi aux familles, aux parents en premier lieu, de se mobiliser « pour éviter une aggravation de la situation qui risquerait de susciter de nouvelles passions collectives autour de l’objet islam dans le débat politico-médiatique ». Il serait aussi judicieux et efficace de créer une chaine TikTok proposant des vidéos aussi bien léchées que celles des influenceurs rigoristes pour tenter de contrer l’audience et le prestige de prédicateurs improvisés qui déversent leur vision passéiste ou fantasmée de la religion. Pour le CMR, « il revêt un caractère majeur de trouver des solutions idoines pour le devenir de notre jeunesse ».
La loi de 2004 sur l'interdiction des signes religieux y est mise en cause. Bien entendu, les débats « religieux » sur les « tenues halal à l’école » ne sont pas les seuls. A côté de l’influence grandissante d’une « nouvelle génération d’influenceurs musulmans » qui « touche une audience considérable sur le réseau social TikTok avec des vidéos ultracourtes promouvant une approche rigoriste de l’islam », rapporte La Croix, une tendance récente est apparue parmi des courants autres que musulmans : celle, par exemple, de jeunes femmes chrétiennes vantant les mérites du voile.
« Dans un climat délétère autour de la question de la visibilité des signes religieux dans notre pays, la situation nécessite de la part des hiérarques musulmans de l’apaisement et de la hauteur. A cet égard, le CMR souhaite rappeler son attachement au principe de laïcité, tel qu’il a été imaginé et traduit à l’origine dans la loi de 1905 », fait savoir, inquiète, l'instance dans un communiqué du dimanche 2 octobre.
« Nous pressons le corps national à ne pas surenchérir autour de ces faits sociaux. (…) Nous en appelons donc aux plus hautes autorités de l’Etat afin d’accompagner ces jeunes et les aider à sortir de la marginalisation dans laquelle ils s’enfermeraient si aucune initiative positive n’était prise », déclare Kamel Kabtane. Le président du CMR « en appelle aux vertus pédagogiques du corps professoral et à un apaisement dans l’opinion publique. »
Le CMR demande aussi aux familles, aux parents en premier lieu, de se mobiliser « pour éviter une aggravation de la situation qui risquerait de susciter de nouvelles passions collectives autour de l’objet islam dans le débat politico-médiatique ». Il serait aussi judicieux et efficace de créer une chaine TikTok proposant des vidéos aussi bien léchées que celles des influenceurs rigoristes pour tenter de contrer l’audience et le prestige de prédicateurs improvisés qui déversent leur vision passéiste ou fantasmée de la religion. Pour le CMR, « il revêt un caractère majeur de trouver des solutions idoines pour le devenir de notre jeunesse ».