La proposition de loi visant à étendre l’interdiction du voile dans toutes les structures privées en charge de la petite enfance, parmi lesquelles les crèches et les centres de loisirs et de vacances privés, va être examinée le 7 décembre au Sénat.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM), par la voix de son président Mohammed Moussaoui, s’est vivement insurgé contre ce projet de loi qui « bafoue explicitement et de manière sans précédent dans l’histoire de notre pays le principe de laïcité, la liberté de conviction dont fait partie la liberté de religion et la liberté d’opinion. »
Le CFCM a pourtant été « sollicité par la commission pour émettre un avis sur cette proposition de loi » mais les sénateurs en charge du projet n’en ont visiblement pas tenu compte. « Cette proposition de loi, dirigée essentiellement contre les femmes musulmanes portant un foulard, ouvre la voie aux abus et à la discrimination à l'égard de ces femmes », a ajouté M. Moussaoui.
L’affaire de la crèche Baby Loup ne saurait justifier, selon lui, « de prendre le risque de voter une loi contraire aux principes et fondements de la République » car « la décision de la cour de Versailles, (…) n’introduit aucune jurisprudence » et qu’elle n’a « pas statué sur la licéité du règlement intérieur de la crèche » mais seulement la validité du licenciement de la salariée.
Cependant, la proposition de loi, soutenue par le Parti socialiste, est bien partie pour être adoptée, le Sénat étant dominé par le PS depuis septembre. Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) appelle tout de même les citoyens à exprimer leur désaccord avant le 7 décembre sur ce projet en envoyant des lettres aux sénateurs et à François Hollande, le candidat aux présidentielles.
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Affaire Baby Loup : l'interdiction du port du voile légalisée
Vote des étrangers : une stratégie électorale du PS en œuvre?
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Le CFCM a pourtant été « sollicité par la commission pour émettre un avis sur cette proposition de loi » mais les sénateurs en charge du projet n’en ont visiblement pas tenu compte. « Cette proposition de loi, dirigée essentiellement contre les femmes musulmanes portant un foulard, ouvre la voie aux abus et à la discrimination à l'égard de ces femmes », a ajouté M. Moussaoui.
L’affaire de la crèche Baby Loup ne saurait justifier, selon lui, « de prendre le risque de voter une loi contraire aux principes et fondements de la République » car « la décision de la cour de Versailles, (…) n’introduit aucune jurisprudence » et qu’elle n’a « pas statué sur la licéité du règlement intérieur de la crèche » mais seulement la validité du licenciement de la salariée.
Cependant, la proposition de loi, soutenue par le Parti socialiste, est bien partie pour être adoptée, le Sénat étant dominé par le PS depuis septembre. Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) appelle tout de même les citoyens à exprimer leur désaccord avant le 7 décembre sur ce projet en envoyant des lettres aux sénateurs et à François Hollande, le candidat aux présidentielles.
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