Jeudi 28 juin, invité sur BFM TV, le ministre de l’Éducation Xavier Darcos a annoncé que les suppressions de postes en 2008 se situeraient « aux alentours de 10 000 » dans l’Éducation nationale. A l’unanimité, les syndicats se sont dressés contre cette décision.
Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, a fustigé « une logique comptable à courte vue, qui sacrifie l’avenir, compromet l’objectif d’assurer la réussite de tous et laisse présager un nouveau creusement des inégalités ». Pour lui, ces suppressions vont entraîner « une dégradation des conditions de travail et des conditions d'enseignements ». « Si ces annonces se confirment, la FSU fera tout pour organiser la riposte la plus unitaire possible » a-t-il poursuivi.
C’est une « saignée pour l'Éducation nationale » estime pour sa part le syndicat SNES-FSU, principal syndicat dans les collèges et lycées. « C'est le second degré qui va être frappé de plein fouet par ces nouvelles suppressions d'emplois, possibles qu'en amputant fortement l'offre d'enseignement et en augmentant la charge de travail des personnels » ajoute-t-il.
Quant à Tristan Rouquier, le président de la Fidl, syndicat lycéen, il déplore qu’ « alors que l'Éducation nationale manque déjà d'encadrement, et particulièrement dans les lycées, le ministre annonce une nouvelle réduction de postes pouvant mener à une inquiétante augmentation du nombre d'élèves par classe et à une dégradation des conditions de vie dans les lycées ».
Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, a fustigé « une logique comptable à courte vue, qui sacrifie l’avenir, compromet l’objectif d’assurer la réussite de tous et laisse présager un nouveau creusement des inégalités ». Pour lui, ces suppressions vont entraîner « une dégradation des conditions de travail et des conditions d'enseignements ». « Si ces annonces se confirment, la FSU fera tout pour organiser la riposte la plus unitaire possible » a-t-il poursuivi.
C’est une « saignée pour l'Éducation nationale » estime pour sa part le syndicat SNES-FSU, principal syndicat dans les collèges et lycées. « C'est le second degré qui va être frappé de plein fouet par ces nouvelles suppressions d'emplois, possibles qu'en amputant fortement l'offre d'enseignement et en augmentant la charge de travail des personnels » ajoute-t-il.
Quant à Tristan Rouquier, le président de la Fidl, syndicat lycéen, il déplore qu’ « alors que l'Éducation nationale manque déjà d'encadrement, et particulièrement dans les lycées, le ministre annonce une nouvelle réduction de postes pouvant mener à une inquiétante augmentation du nombre d'élèves par classe et à une dégradation des conditions de vie dans les lycées ».
Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale
C’est une « question difficile » admet Xavier Darcos. « Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire, bien sûr il faut le faire, mais cela exige des aménagements de ce que l’on appelle l’offre scolaire. Comment organise-t-on le travail ? Comment organise-t-on les partenariats ? Qui peut concourir à l’action éducative si les professeurs sont moins nombreux ? Comment peut-on regrouper les options, changer les programmes ? Il y a un dispositif assez compliqué parce qu’il concerne quand même 13 millions d’élèves » a-t-il ajouté, expliquant : « Si nous obtenons que des professeurs, dans le cadre de la réflexion sur leur métier, acceptent d'être moins nombreux mais d'avoir un temps de travail différent, volontaire, évidemment, grâce à des volants d'heures supplémentaires importants, nous pouvons sans doute trouver des ajustements ».