La première promotion de Young Urban Movement Project (YUMP) a fait sa rentrée mercredi 2 octobre. 21 jeunes porteurs de projets ont été retenus pour participer à un dispositif qui a pour but d’accompagner les jeunes entrepreneurs de banlieue.
Lancé en Suède en 2009, YUMP débarque en France. Des sélections dans le département de la Seine-Saint-Denis ont été menées, de mai à juillet dernier, pour dénicher les candidats de cette première promotion comprenant des habitants des quartiers de la région parisienne âgés entre 20 et 40 ans.
Lancé en Suède en 2009, YUMP débarque en France. Des sélections dans le département de la Seine-Saint-Denis ont été menées, de mai à juillet dernier, pour dénicher les candidats de cette première promotion comprenant des habitants des quartiers de la région parisienne âgés entre 20 et 40 ans.
Six mois de formation
« Les 21 candidats retenus pour intégrer la formation sont issus de parcours différents, ils soutiennent des projets très variés, allant du e-commerce à l’immobilier en passant par la création de franchises », indique YUMP France dans un communiqué.
Ils seront accueillis à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis dès mercredi 2 octobre. Leur formation se déroulera sur une période de six mois, alternant des modules d’e-learning et des sessions nomades, chez certains partenaires de YUMP. « L’offre de Yump est très innovante parce qu’elle propose aux participants à l’académie un panel de matières abordé très complet, des moyens et des méthodes adaptés aux porteurs de projet, et une formule "nomade" totalement inédite qui joue l’immersion en entreprise comme vecteur d’apprentissage au profit du yumper et du partenaire. Yump c’est une culture collaborative », a expliqué, le 23 septembre, Tomas Fellbom, le président de YUMP France, un diplomate franco-suédois et entrepreneur, lors de la présentation des candidats retenus pour cette formation.
Cette académie doit leur permettre de « se former aux disciplines liées à l’entrepreneuriat et d’élargir ainsi leurs connaissances et d’intégrer un réseau », explique YUMP. A l’issue des trois premiers mois de formation en décembre, ils devront se présenter devant un jury afin de « tester leur business plan ». Des projets pourraient alors être « écartés » mais pas les personnes, nous assure-t-on. Ceux dont les projets n’auront pas convaincus pourront continuer à « suivre la formation » ou « rejoindre un autre projet ». Trois mois plus tard, soit au terme des six mois de formation, les projets restants recevront des investissements de la part de Business Angels.
Ils seront accueillis à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis dès mercredi 2 octobre. Leur formation se déroulera sur une période de six mois, alternant des modules d’e-learning et des sessions nomades, chez certains partenaires de YUMP. « L’offre de Yump est très innovante parce qu’elle propose aux participants à l’académie un panel de matières abordé très complet, des moyens et des méthodes adaptés aux porteurs de projet, et une formule "nomade" totalement inédite qui joue l’immersion en entreprise comme vecteur d’apprentissage au profit du yumper et du partenaire. Yump c’est une culture collaborative », a expliqué, le 23 septembre, Tomas Fellbom, le président de YUMP France, un diplomate franco-suédois et entrepreneur, lors de la présentation des candidats retenus pour cette formation.
Cette académie doit leur permettre de « se former aux disciplines liées à l’entrepreneuriat et d’élargir ainsi leurs connaissances et d’intégrer un réseau », explique YUMP. A l’issue des trois premiers mois de formation en décembre, ils devront se présenter devant un jury afin de « tester leur business plan ». Des projets pourraient alors être « écartés » mais pas les personnes, nous assure-t-on. Ceux dont les projets n’auront pas convaincus pourront continuer à « suivre la formation » ou « rejoindre un autre projet ». Trois mois plus tard, soit au terme des six mois de formation, les projets restants recevront des investissements de la part de Business Angels.
Un suivi nécessaire
Pour assurer la pérennité de ces toutes nouvelles entreprises, elles seront suivies encore « quatre années » par YUMP et passeront en pépinières d’entreprises. Ces entrepreneurs de banlieue ont bien besoin d’un tel suivi alors que le « taux de survie de leur entreprise est encore inférieur à la moyenne », remarquait dernièrement auprès de Saphrinews Marianne Figarol, chargée de développement à la Nouvelle PME, une association qui fédère les clubs d’entrepreneurs issus des quartiers populaires.
Face à ce constat et alors qu’un grand nombre de ces jeunes songent à créer sa boîte, les dispositifs comme YUMP semble nécessaire. Sous le statut associatif, YUMP est soutenu par la Caisse des Dépôts, le Conseil régional d’Ile-de-France, l 'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé) et des partenaires privés comme Microsoft et Renault.
De son côté, l’Etat a annoncé au mois de mai l’attribution d’un fonds pour aider à la création d'entreprise dans les zones défavorisés par le biais de la Banque publique d’investissement (BPI), une nouvelle banque pour PME. Le Qatar, qui avait fait part de son intention d’aider les entrepreneurs de banlieue, y contribuera à hauteur de 50 millions d’euros. L’aide à la création d’entreprise est ici brandie comme une solution au chômage.
Pour sa première promotion, YUMP a choisi de s’implanter symboliquement en Seine-Saint-Denis, touché de plein fouet par ce fléau. Il faudra encore attendre pour voir si les résultats sont là mais l’association programme déjà la rentrée d’une nouvelle académie l’année prochaine. Son ambition est forte. Ainsi, dès la fin 2015, YUMP France compte ouvrir 10 académies dans toute la France et, à plus long terme, « former 500 entreprises à potentiel de croissance » et « former plus de 1 500 entrepreneurs dès les cinq premières années ». A suivre.
Face à ce constat et alors qu’un grand nombre de ces jeunes songent à créer sa boîte, les dispositifs comme YUMP semble nécessaire. Sous le statut associatif, YUMP est soutenu par la Caisse des Dépôts, le Conseil régional d’Ile-de-France, l 'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé) et des partenaires privés comme Microsoft et Renault.
De son côté, l’Etat a annoncé au mois de mai l’attribution d’un fonds pour aider à la création d'entreprise dans les zones défavorisés par le biais de la Banque publique d’investissement (BPI), une nouvelle banque pour PME. Le Qatar, qui avait fait part de son intention d’aider les entrepreneurs de banlieue, y contribuera à hauteur de 50 millions d’euros. L’aide à la création d’entreprise est ici brandie comme une solution au chômage.
Pour sa première promotion, YUMP a choisi de s’implanter symboliquement en Seine-Saint-Denis, touché de plein fouet par ce fléau. Il faudra encore attendre pour voir si les résultats sont là mais l’association programme déjà la rentrée d’une nouvelle académie l’année prochaine. Son ambition est forte. Ainsi, dès la fin 2015, YUMP France compte ouvrir 10 académies dans toute la France et, à plus long terme, « former 500 entreprises à potentiel de croissance » et « former plus de 1 500 entrepreneurs dès les cinq premières années ». A suivre.
Lire aussi :
Banlieues : la Suède à la rescousse des entrepreneurs du 93
La France et le Qatar associés pour booster l'entrepreneuriat des banlieues
Le Qatar abandonne les banlieues françaises
Le Qatar au secours des banlieues françaises
Un plan « discount » pour sauver les banlieues en crise ?
Soirée networking pour les entrepreneurs de banlieues
Les entrepreneurs musulmans sous l'œil des Etats-Unis
Aziz Senni : « Pour créer une entreprise : du rêve, du travail et du culot »
Des entrepreneurs sociaux de toutes religions réunis par la Fondation de Rothschild
Banlieues : la Suède à la rescousse des entrepreneurs du 93
La France et le Qatar associés pour booster l'entrepreneuriat des banlieues
Le Qatar abandonne les banlieues françaises
Le Qatar au secours des banlieues françaises
Un plan « discount » pour sauver les banlieues en crise ?
Soirée networking pour les entrepreneurs de banlieues
Les entrepreneurs musulmans sous l'œil des Etats-Unis
Aziz Senni : « Pour créer une entreprise : du rêve, du travail et du culot »
Des entrepreneurs sociaux de toutes religions réunis par la Fondation de Rothschild