Drames en pleine mer. Plusieurs dizaines de migrants africains sont morts ou portés disparus après avoir été jetés à la mer par des passeurs. En l’espace de 24h, près de 300 personnes poussées selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Mercredi 9 août, 120 migrants en provenance d’Ethiopie et de Somalie ont été jetés délibérément à l’approche de la côte de Chabwa, au sud du Yémen. L’OIM estime le nombre de morts à 50 dont 29 corps ont été découverts dans des tombes creusées la hâte sur la plage. Puis jeudi 10 août, ce sont 180 personnes, en majorité des adolescents et des jeunes adultes, qui ont été poussées en dehors des bateaux. L’OIM a assuré travailler étroitement avec le Comité international de la Croix Rouge pour offrir une sépulture digne aux défunts et soigner les survivants.
Mercredi 9 août, 120 migrants en provenance d’Ethiopie et de Somalie ont été jetés délibérément à l’approche de la côte de Chabwa, au sud du Yémen. L’OIM estime le nombre de morts à 50 dont 29 corps ont été découverts dans des tombes creusées la hâte sur la plage. Puis jeudi 10 août, ce sont 180 personnes, en majorité des adolescents et des jeunes adultes, qui ont été poussées en dehors des bateaux. L’OIM a assuré travailler étroitement avec le Comité international de la Croix Rouge pour offrir une sépulture digne aux défunts et soigner les survivants.
« C'est choquant et inhumain »
Laurent de Boeck, chef de mission de l’OIM, indique « les survivants ont dit à nos collègues sur la plage que les passeurs leur avaient demandé de se jeter à la mer après avoir vu ce qui semblait être des représentants des autorités ». D’après les témoignages qu’il a recueilli, les passeurs ont « repris la route de la Somalie pour continuer le même trafic et emmener plus de migrants au Yémen ».
« C'est choquant et inhumain. La souffrance des migrants sur cette route est immense. Beaucoup de jeunes gens paient les passeurs avec l'espoir d'avoir une vie meilleure », ajoute le responsable, qui estime la moyenne d’âge des migrants à 16 ans.
Malgré les vents violents qui secouent l’océan Indien en cette saison, les trafics d’être humains se poursuivent entre la Somalie et le Yémen, deux Etats qui connaissent une forte instabilité politique. Selon l’OIM, 55 000 migrants sont arrivés au Yémen depuis la Corne de l’Afrique en 2017.
Lire aussi :
Génération identitaire loue un navire pour empêcher le sauvetage de migrants
Aware Migrants, une campagne lancée sur les dangers de la migration clandestine (vidéo)
Plus de 6 000 migrants lancés depuis la Libye secourus en mer Méditerranée
« C'est choquant et inhumain. La souffrance des migrants sur cette route est immense. Beaucoup de jeunes gens paient les passeurs avec l'espoir d'avoir une vie meilleure », ajoute le responsable, qui estime la moyenne d’âge des migrants à 16 ans.
Malgré les vents violents qui secouent l’océan Indien en cette saison, les trafics d’être humains se poursuivent entre la Somalie et le Yémen, deux Etats qui connaissent une forte instabilité politique. Selon l’OIM, 55 000 migrants sont arrivés au Yémen depuis la Corne de l’Afrique en 2017.
Lire aussi :
Génération identitaire loue un navire pour empêcher le sauvetage de migrants
Aware Migrants, une campagne lancée sur les dangers de la migration clandestine (vidéo)
Plus de 6 000 migrants lancés depuis la Libye secourus en mer Méditerranée