Les festivités du 14-Juillet ont dramatiquement pris fin à Nice. Un camion a foncé dans la foule, rassemblée dans la Promenade des Anglais pour assister aux feux d’artifice dans la soirée de jeudi, vers 22h30.
Des dizaines de morts, de tous âges et de toutes confessions, ont été recensés dans cette artère principale de cette ville des Alpes-Maritimes, a fait dès le départ savoir Christian Estrosi, maire de Nice et président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Selon un dernier bilan officiel, au moins 84 personnes ont été tuées - dont 10 enfants et adolescents - et une cinquantaine sont en urgence vitale. Un véritable carnage provoqué par le chauffeur d'un poids-lourd qui zigzaguait à ville allure sur la foule juste après les feux d'artifice. L'homme a été abattu par les forces de l'ordre.
La préfecture du département des Alpes-Maritimes a demandé aux habitants de rester cloîtrés chez eux. Celle-ci a très tôt évoqué « un attentat ». La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête. La gendarmerie et la police nationales ont appelé, pour leur part, à ne pas propager des rumeurs et de ne pas diffuser des images ou photos choquantes sur les réseaux sociaux.
Des dizaines de morts, de tous âges et de toutes confessions, ont été recensés dans cette artère principale de cette ville des Alpes-Maritimes, a fait dès le départ savoir Christian Estrosi, maire de Nice et président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Selon un dernier bilan officiel, au moins 84 personnes ont été tuées - dont 10 enfants et adolescents - et une cinquantaine sont en urgence vitale. Un véritable carnage provoqué par le chauffeur d'un poids-lourd qui zigzaguait à ville allure sur la foule juste après les feux d'artifice. L'homme a été abattu par les forces de l'ordre.
La préfecture du département des Alpes-Maritimes a demandé aux habitants de rester cloîtrés chez eux. Celle-ci a très tôt évoqué « un attentat ». La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête. La gendarmerie et la police nationales ont appelé, pour leur part, à ne pas propager des rumeurs et de ne pas diffuser des images ou photos choquantes sur les réseaux sociaux.
Le président de la République François Hollande , qui était présent à Avignon, s'est rendu dans la nuit à la cellule de crise place Beauvau, à Paris, avant de se repartir vers Nice où il est arrivé en début d'après-midi. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, quant à lui, s'est rendu à Nice. Un numéro d'urgence (04 93 72 22 22) a été mis en place pour les familles à la recherche de leurs proches.
Les réactions de condamnation de l'attaque se sont multipliées en France et à l'étranger. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) et l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) ont réagi dans la nuit pour exprimer leur totale solidarité avec les habitants de Nice. Le CFCM appelle « les musulmans de France à saisir l’occasion de la prière du vendredi pour élever des prières à la mémoire des victimes de cette attaque barbare ».
Les réactions de condamnation de l'attaque se sont multipliées en France et à l'étranger. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) et l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) ont réagi dans la nuit pour exprimer leur totale solidarité avec les habitants de Nice. Le CFCM appelle « les musulmans de France à saisir l’occasion de la prière du vendredi pour élever des prières à la mémoire des victimes de cette attaque barbare ».
#NousSommesUnis
L’Union des mosquées de France (UMF) appelle les musulmans de France « à faire de la prière du vendredi 15 juillet 2016, un moment de recueillement à la mémoire de toutes les victimes et à se rapprocher des centres de collecte de sang pour faire un don en solidarité avec les blessés ». « Ces attaques terroristes abominables contredisent les enseignements de l'islam », indique Al Azhar dans un communiqué, affirmant « la nécessité d'unir les efforts pour vaincre le terrorisme ».
La Conférence des évêques de France (CEF), s’associant « pleinement à la douleur des proches et des familles des victimes », invite « tous les catholiques de France à prier spécialement pour les victimes et leurs proches lors des messes de ce dimanche 17 juillet ». « Nous condamnons de la manière la plus absolue toute manifestation de folie "meurtrière" de haine, de terrorisme et toute attaque contre la paix », a déclaré le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.
« Nous n’aurons pas assez des moyens politiques et sécuritaires pour faire face à cette menace inédite. C’est la société réunie toute entière qui, en produisant des anticorps efficaces, saura anéantir ce fléau à la racine », a affirmé dans la journée le mouvement de jeunes Coexister, qui appelle à « penser une action préventive en redoublant d’efforts par le dialogue, la solidarité, la sensibilisation et la coopération au quotidien ». Comme lors des attentats de Paris en novembre 2015, « face à l’adversité nous redisons haut et fort : #NousSommesUnis ».
La Conférence des évêques de France (CEF), s’associant « pleinement à la douleur des proches et des familles des victimes », invite « tous les catholiques de France à prier spécialement pour les victimes et leurs proches lors des messes de ce dimanche 17 juillet ». « Nous condamnons de la manière la plus absolue toute manifestation de folie "meurtrière" de haine, de terrorisme et toute attaque contre la paix », a déclaré le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.
« Nous n’aurons pas assez des moyens politiques et sécuritaires pour faire face à cette menace inédite. C’est la société réunie toute entière qui, en produisant des anticorps efficaces, saura anéantir ce fléau à la racine », a affirmé dans la journée le mouvement de jeunes Coexister, qui appelle à « penser une action préventive en redoublant d’efforts par le dialogue, la solidarité, la sensibilisation et la coopération au quotidien ». Comme lors des attentats de Paris en novembre 2015, « face à l’adversité nous redisons haut et fort : #NousSommesUnis ».
Un geste encore non revendiqué
Dans la nuit, François Hollande a déploré une attaque « dont le caractère terroriste ne peut être nié » et annoncé sa décision - à contre-courant de celle communiquée dans la journée du 14-Juillet - de prolonger l'état d'urgence, qui devait prendre fin le 26 juillet. Un projet de loi va être déposé dans les prochains jours pour obtenir l'accord des parlementaires. Un deuil national de trois jours a été décrété du 15 au 18 juillet.
Mise à jour samedi 16 juillet : C'est presque deux jours après l'attaque que l'organisation Etat islamique a revendiqué l'attaque du conducteur, qui est désormais formellement identifié. Il s'agit d'un Tunisien de 31 ans habitant Nice, inconnu des services de renseignement. Aucun lien avec le groupe terroriste ou toute autre organisation radicale n'a été décelé, pouvant faire penser que l'EI a revendiqué l'acte du Tunisien par opportunisme. Les motivations de son geste restent à ce stade inconnues.
Mise à jour samedi 16 juillet : C'est presque deux jours après l'attaque que l'organisation Etat islamique a revendiqué l'attaque du conducteur, qui est désormais formellement identifié. Il s'agit d'un Tunisien de 31 ans habitant Nice, inconnu des services de renseignement. Aucun lien avec le groupe terroriste ou toute autre organisation radicale n'a été décelé, pouvant faire penser que l'EI a revendiqué l'acte du Tunisien par opportunisme. Les motivations de son geste restent à ce stade inconnues.