Ce matin, la police a procédé à l'évacuation de 169 étrangers sans-papiers, dont une cinquantaine en grève de la faim, qui occupaient les locaux de la Bourse du travail depuis une semaine, a-t-on appris auprès de représentants du Comité des sans-papiers du Nord.
"56 grévistes de la faim, dont certains depuis le 15 juin, et 113 personnes non grévistes se trouvaient sur place avec une vingtaine de sympathisants" a précisé Roland Diagne, un des porte-paroles des sans-papiers.
Les grévistes de la faim ont été examinés par des médecins du SAMU et dirigés vers le centre hospitalier régional de Lille.
Parmi les autres personnes interpellées, certaines ont été conduites dans différents commissariats lillois et au centre de rétention de Lesquin, près de Lille.
Le préfet du Nord, Daniel Canépa, avait adressé la veille un ultimatum fixé à mardi soir pour la fin de la grève de la faim. Selon le comité de soutien, le préfet avait refusé de renouer le dialogue avec les représentants des sans-papiers pendant cette grève de la faim.
Le comité des sans-papiers réclame la régularisation d'environ 500 personnes dans le cadre d'un accord passé en 2004 avec la préfecture du Nord. Le préfet souhaite réviser les termes de cet accord.
"56 grévistes de la faim, dont certains depuis le 15 juin, et 113 personnes non grévistes se trouvaient sur place avec une vingtaine de sympathisants" a précisé Roland Diagne, un des porte-paroles des sans-papiers.
Les grévistes de la faim ont été examinés par des médecins du SAMU et dirigés vers le centre hospitalier régional de Lille.
Parmi les autres personnes interpellées, certaines ont été conduites dans différents commissariats lillois et au centre de rétention de Lesquin, près de Lille.
Le préfet du Nord, Daniel Canépa, avait adressé la veille un ultimatum fixé à mardi soir pour la fin de la grève de la faim. Selon le comité de soutien, le préfet avait refusé de renouer le dialogue avec les représentants des sans-papiers pendant cette grève de la faim.
Le comité des sans-papiers réclame la régularisation d'environ 500 personnes dans le cadre d'un accord passé en 2004 avec la préfecture du Nord. Le préfet souhaite réviser les termes de cet accord.