Pleks graffe à la demande, à l'occasion du salon GEDIS du Bourget.
Le directeur de la société GEDIS, responsable de l’espace commercial du salon du Bourget, le confiait à Saphirnews, le public du salon se rajeunit. Ces « diversity baby-boomers » viennent chercher des réponses à leurs interrogations sur l’islam, mais ils viennent aussi avec leur vision du monde et leur réalité. En ce sens, la culture hip-hop et urbaine est solidement implantée auprès de ces jeunes, souvent issus de quartiers sensibles.
Des artistes qui font le buzz
Trois jours durant, le stand des JMF (Jeunes musulmans de France) n’a pas désempli. Venu spécialement de Nice, le graffeur Pleks proposait au public ses tee-shirts graffés par ses soins en direct sur le salon. Vendus au profit de l’association, ces vêtements « pièce unique » ont remporté leur petit succès. « Free Palestine » ou prénom de l’acheteur, Pleks, en habitué du graff, enchaîne les commandes. Cet artiste travaille déjà à Nice, dans son quartier, avec les JMF et les jeunes. Une activité qui lui tient à cœur : « Le graffiti, c’est une passerelle vers les jeunes », explique-t-il. Au Bourget, Pleks aura donné un peu de son temps pour permettre aux JMF de financer leurs projets.
Les autres stars du salon, ce sont les rappeurs, à l’image du groupe Ultime Espoir. Ils étaient présents au Bourget, sur le stand de leur parrain, la marque Muslim United. Ces rappeurs entendent délivrer un « rap conscient » aux sonorités modernes et imprégné des valeurs de l’islam. Originaires de Châtellerault (86), ces trois rappeurs ont profité du salon pour distribuer leur nouvelle mixtape « En Attendant l’album » (14 titres, dont des featuring avec Mc Youn’s ou encore Twfik).
En 2006, Ultime Espoir avait déjà proposé leur titre « Bastos Lyrica » avec le célèbre Médine. Ce dernier était d’ailleurs la star du salon. Ses concerts ont rassemblé jeunes et moins jeunes et son apparition sur le stand « Le savoir est une arme », a créé la cohue, tout comme l’apparition du rappeur du 113, Rim’K, sur le stand de Maghreb United, la marque qu’il a fondée en 2008.
Les autres stars du salon, ce sont les rappeurs, à l’image du groupe Ultime Espoir. Ils étaient présents au Bourget, sur le stand de leur parrain, la marque Muslim United. Ces rappeurs entendent délivrer un « rap conscient » aux sonorités modernes et imprégné des valeurs de l’islam. Originaires de Châtellerault (86), ces trois rappeurs ont profité du salon pour distribuer leur nouvelle mixtape « En Attendant l’album » (14 titres, dont des featuring avec Mc Youn’s ou encore Twfik).
En 2006, Ultime Espoir avait déjà proposé leur titre « Bastos Lyrica » avec le célèbre Médine. Ce dernier était d’ailleurs la star du salon. Ses concerts ont rassemblé jeunes et moins jeunes et son apparition sur le stand « Le savoir est une arme », a créé la cohue, tout comme l’apparition du rappeur du 113, Rim’K, sur le stand de Maghreb United, la marque qu’il a fondée en 2008.
Des marques pour revendiquer son identité
Des T-shirts de la collection Muslim United
Le salon GEDIS du Bourget regorgeait donc de stand de vêtements « street wear », en liaison directe avec la culture urbaine. Des marques en relation étroite avec les rappeurs, porte-parole de cette culture. Mais le succès de ces vêtements tient aussi à leur concept : chaque pièce porte un message au design moderne et coloré. « I’m muslim, don’t panik », « DIN as way of life », tee-shirts aux couleurs de l’Afrique, de l’Algérie, de la Tunisie, les clients veulent avant tout afficher une identité, un mode de vie.
Depuis sa création en 2005, la marque « Le savoir est une arme » a vendu des dizaines de milliers de vêtements illustrés par son slogan fétiche « I’m muslim, don’t panik », un classique du genre. Face à son succès, la marque entend désormais développer une gamme enfants. L’autre géant du marché, c’est Maghreb United. La marque sort deux collections par an, composées chacune de 30 à 35 modèles. Un succès qui se mesure à ses 90 points de vente en France, en Belgique et en Suisse.
Les challengers du secteur sont plus modestes (5 modèles par collection pour Muslim United) mais s’imposent par leur identité visuelle. Ainsi, « DIN as way of life, Parce que l’unité fait la force » est le slogan phare de Muslim United, créé en octobre 2009. La marque Africaine City, quant à elle, se positionne sur des modèles aux couleurs de l’Afrique et de ses paysages. Une ligne que l’on retrouve déjà sur des rappeurs comme Bisso na Bisso ou Still Fresh.
Depuis sa création en 2005, la marque « Le savoir est une arme » a vendu des dizaines de milliers de vêtements illustrés par son slogan fétiche « I’m muslim, don’t panik », un classique du genre. Face à son succès, la marque entend désormais développer une gamme enfants. L’autre géant du marché, c’est Maghreb United. La marque sort deux collections par an, composées chacune de 30 à 35 modèles. Un succès qui se mesure à ses 90 points de vente en France, en Belgique et en Suisse.
Les challengers du secteur sont plus modestes (5 modèles par collection pour Muslim United) mais s’imposent par leur identité visuelle. Ainsi, « DIN as way of life, Parce que l’unité fait la force » est le slogan phare de Muslim United, créé en octobre 2009. La marque Africaine City, quant à elle, se positionne sur des modèles aux couleurs de l’Afrique et de ses paysages. Une ligne que l’on retrouve déjà sur des rappeurs comme Bisso na Bisso ou Still Fresh.
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