Les photographies du travail "d'interventions urbaines" de l'artiste Lor-K, exposées au pavillon jeunesse, alors qu'elle venait partager sa vision de l'art avec les jeunes du salon.
« Nous travaillons sur le projet depuis décembre 2011, rapporte Nazih Marzouqy, président des JMF, le bureau de l’UOIF nous avait laissés carte blanche pour les activités et ont validé sans difficulté nos propositions. »
Et pour le jeune homme, le pavillon jeunesse a vocation à perdurer dans le temps et « à s’améliorer ». D’ailleurs, les JMF ont de l’ambition et, comme le confie Nazih Marzouqy, ce pavillon pourrait bien être un prélude à de futures Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), version muslim, même si, pour l’heure, le public ne se bouscule pas.
Et pour le jeune homme, le pavillon jeunesse a vocation à perdurer dans le temps et « à s’améliorer ». D’ailleurs, les JMF ont de l’ambition et, comme le confie Nazih Marzouqy, ce pavillon pourrait bien être un prélude à de futures Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), version muslim, même si, pour l’heure, le public ne se bouscule pas.
L’atelier slam plébiscité
Parmi les ateliers proposés au pavillon jeunesse, l’équipe d’organisateurs a prévu un espace dédié à l’art et à la culture hip-hop. Un atelier graff est animé par le graffeur niçois Pleks, déjà présent sur le salon l’année dernière, où il réalisait des tee-shirts personnalisés au profit des JMF.
Autre activité, autre Niçois, l’ancien rappeur Sofian, désormais cadre commercial, a déjà accueilli une trentaine de jeunes, en ce samedi 7 avril, sur son atelier slam. « L’écriture est un bon moyen de se lâcher, de mettre par écrit des sentiments que l’on a du mal à exprimer à l’oral », explique l’artiste. Ecrire un slam est aussi l’occasion de se rendre compte de ses lacunes à l’écrit et d’entamer un travail de perfectionnement.
Et chez les jeunes, le thème le plus propice à l’inspiration est l’actualité. « Ils écrivent beaucoup sur le climat actuel, il soulève des questions sur leur place dans la société française ou sur comment être accepté. C’est un questionnement relativement nouveau », précise d’ailleurs Sofian. Mais juste derrière l’actualité morose, une petite touche d’amour, « il y a également beaucoup de slam dédié aux mamans, ce sont des lettres d’amour », s’amuse le slameur.
Plus loin, l'artiste Lor-K montre son travail d'« interventions urbaines » aux jeunes intéressés. Elle utilise des objets abandonnés dans la rue et leur donne une autre vie et d'autres couleurs avant de les prendre en photos. Un travail qui veut « dénoncer une société de consommation » et qui montre toute la diversité et la vitalité de l'art urbain.
Autre activité, autre Niçois, l’ancien rappeur Sofian, désormais cadre commercial, a déjà accueilli une trentaine de jeunes, en ce samedi 7 avril, sur son atelier slam. « L’écriture est un bon moyen de se lâcher, de mettre par écrit des sentiments que l’on a du mal à exprimer à l’oral », explique l’artiste. Ecrire un slam est aussi l’occasion de se rendre compte de ses lacunes à l’écrit et d’entamer un travail de perfectionnement.
Et chez les jeunes, le thème le plus propice à l’inspiration est l’actualité. « Ils écrivent beaucoup sur le climat actuel, il soulève des questions sur leur place dans la société française ou sur comment être accepté. C’est un questionnement relativement nouveau », précise d’ailleurs Sofian. Mais juste derrière l’actualité morose, une petite touche d’amour, « il y a également beaucoup de slam dédié aux mamans, ce sont des lettres d’amour », s’amuse le slameur.
Plus loin, l'artiste Lor-K montre son travail d'« interventions urbaines » aux jeunes intéressés. Elle utilise des objets abandonnés dans la rue et leur donne une autre vie et d'autres couleurs avant de les prendre en photos. Un travail qui veut « dénoncer une société de consommation » et qui montre toute la diversité et la vitalité de l'art urbain.
Des conférences pour toucher les jeunes
« Français, musulmans et fiers de l’être », « L’inclusion sociale des jeunes de banlieue », « Ces jeunes musulmans qui ont changé le monde », au pavillon jeunesse, les conférences sont axées sur des problématiques susceptibles d’intéresser un public jeune et en quête d’une relation apaisée avec leur identité française et musulmane.
« Je suis content que ce pavillon existe, il est important que les jeunes se retrouvent, entre eux, pour débattre », se félicite le rappeur Médine, invité à intervenir lors d’une conférence. Et pour l’interprète du titre « Don’t Panik », il n’y a pas de contradictions entre une identité musulmane et une identité française. « Il faut que les jeunes assument cette double identité, qui est une richesse, mais aussi ne pas avoir peur de l’autocritique et de l’introspection », précise le rappeur, qui rappelle qu’il vient « d’une époque où le mot français était une insulte dans les cours de récréation », un état d’esprit que les parents d’aujourd’hui doivent œuvrer à « changer ».
« Si l’on s’assume en tant que Français, alors l’identité française musulmane se construira naturellement et en symbiose dans la société », prophétise même Abdelkrim Marchani, actuellement cadre à la SCNF et invité à intervenir dans les débats.
Pour le rappeur Axiom, porte-parole du collectif AC Le Feu et militant reconnu pour les droits civiques, les problèmes qui touchent les banlieues restent une urgence dont il faut se saisir, notamment par rapport aux jeunes, vivier de richesse de ces territoires. « Les inégalités s’y accumulent depuis trente ans, c’est pour cela que nous demandons des mesures spécifiques », justifie-t-il.
Le collectif AC Le Feu a d’ailleurs déjà interpellé les politiques sur des idées concrètes en direction des banlieues. Un message qui n’est pourtant pas repris dans le discours politique ambiant, alors même qu’Axiom rapporte des discussions privées avec des candidats à l’élection présidentielle « qui se montraient sensibles à ces questions ».
Preuve qu’un discours public sur la banlieue n’apparaît pas comme « séduisant » aux yeux des électeurs visés, un discours qui risquerait aussi de souffrir de l’amalgame entre banlieue et islam. Et si beaucoup regrettent l’ambiance islamophobe de la campagne, ils croient aussi en des jours meilleurs, à l’image de Tariq Ramadan, invité dont la venue a été regrettée par le gouvernement de cette 29e RAMF, déclarant : « Les élections passeront mais le vivre-ensemble restera ».
Les jeunes Français musulmans seront d’ailleurs sûrement des acteurs de ce changement.
« Je suis content que ce pavillon existe, il est important que les jeunes se retrouvent, entre eux, pour débattre », se félicite le rappeur Médine, invité à intervenir lors d’une conférence. Et pour l’interprète du titre « Don’t Panik », il n’y a pas de contradictions entre une identité musulmane et une identité française. « Il faut que les jeunes assument cette double identité, qui est une richesse, mais aussi ne pas avoir peur de l’autocritique et de l’introspection », précise le rappeur, qui rappelle qu’il vient « d’une époque où le mot français était une insulte dans les cours de récréation », un état d’esprit que les parents d’aujourd’hui doivent œuvrer à « changer ».
« Si l’on s’assume en tant que Français, alors l’identité française musulmane se construira naturellement et en symbiose dans la société », prophétise même Abdelkrim Marchani, actuellement cadre à la SCNF et invité à intervenir dans les débats.
Pour le rappeur Axiom, porte-parole du collectif AC Le Feu et militant reconnu pour les droits civiques, les problèmes qui touchent les banlieues restent une urgence dont il faut se saisir, notamment par rapport aux jeunes, vivier de richesse de ces territoires. « Les inégalités s’y accumulent depuis trente ans, c’est pour cela que nous demandons des mesures spécifiques », justifie-t-il.
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