Alors que jusqu'ici, les pèlerins musulmans escroqués, de retour de La Mecque, préféraient se taire et s'en remettre à Dieu plutôt que de porter plainte, aujourd'hui, alors que l'association SOS pèlerin tient son assemblée générale, plus de 4 000 de ses membres vont déposer plainte collectivement contre X pour « escroquerie », « vols » et « abus de confiance » de la part de leurs organisateurs de voyage.
« Les pèlerins français sont les plus maltraités des pèlerins de La Mecque car on a laissé agir en France un réseau mafieux et qu'aucune autorité ne régule (le marché) en France », explique le président de SOS pèlerin Zakaria Nana. « Beaucoup font alors confiance à des rabatteurs, des intermédiaires qui touchent entre 100 euros et 1000 euros sur le forfait. »
Durant le pèlerinage 2007/2008, si près de 40 000 pèlerins sont partis de France, ce sont au retour 11 500 d'entre eux qui se sont déclarés « victimes d'arnaque », tandis que les deux tiers étaient « très insatisfaits », souligne Zakaria Nana.
Pour le président de l'association de défense des pèlerins, « il est criminel de laisser partir les gens dans ces conditions là, car les structures actuelles de voyage ne peuvent pas accueillir plus de 6.500 pèlerins par an ».
A lire :
SOS Pèlerin : objectif formation et communication (1/2)
SOS Pèlerin : objectif formation et communication (2/2)
Hajj : le cauchemar des pèlerins (1/2)
Hajj : le cauchemar des pèlerins (2/2)[
« Les pèlerins français sont les plus maltraités des pèlerins de La Mecque car on a laissé agir en France un réseau mafieux et qu'aucune autorité ne régule (le marché) en France », explique le président de SOS pèlerin Zakaria Nana. « Beaucoup font alors confiance à des rabatteurs, des intermédiaires qui touchent entre 100 euros et 1000 euros sur le forfait. »
Durant le pèlerinage 2007/2008, si près de 40 000 pèlerins sont partis de France, ce sont au retour 11 500 d'entre eux qui se sont déclarés « victimes d'arnaque », tandis que les deux tiers étaient « très insatisfaits », souligne Zakaria Nana.
Pour le président de l'association de défense des pèlerins, « il est criminel de laisser partir les gens dans ces conditions là, car les structures actuelles de voyage ne peuvent pas accueillir plus de 6.500 pèlerins par an ».
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