« Pour nous, l'art est une façon de respirer, d'échapper à l'enfermement », explique Iyyad Farraj, peintre sculpteur de 39 ans. Comme le reste de la population, les artistes de Gaza sont coupés du reste du monde en raison du blocus israélien.
« Ici, il n'y a rien d'autre à faire que travailler. Nous n'avons que nos œuvres, nos tableaux et l'art pour exister », ajoute Iyyad Farraj, qui présente sa dernière exposition à Gaza avant qu'elle n'aille au Caire et dans quelques capitales arabes. « On a un problème pour envoyer nos œuvres à l'étranger. On va essayer avec une compagnie de transport, mais si ça ne marche pas, on sera obligé de les faire passer par les tunnels » de contrebande, explique l'artiste.
Aux termes de l'embargo israélien, appliqué avec le concours de l'Égypte, seuls les biens de première nécessité sont autorisés à entrer dans Gaza. Le reste transite par des tunnels de contrebande creusés sous la frontière égyptienne.
« Il est plus facile de sortir des peintures de Gaza que les artistes qui les ont faites. Les tableaux n'ont pas besoin de passeport », ironise Iyyad Farraj qui, comme beaucoup d'autres artistes, ne s'est pas rendu à l'étranger, ni même en Cisjordanie, depuis la prise du pouvoir du Hamas dans le territoire en 2007.
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Auteur : Djallal Malti (AFP) - 26/01/2010
Source : L'Orient Le Jour
« Ici, il n'y a rien d'autre à faire que travailler. Nous n'avons que nos œuvres, nos tableaux et l'art pour exister », ajoute Iyyad Farraj, qui présente sa dernière exposition à Gaza avant qu'elle n'aille au Caire et dans quelques capitales arabes. « On a un problème pour envoyer nos œuvres à l'étranger. On va essayer avec une compagnie de transport, mais si ça ne marche pas, on sera obligé de les faire passer par les tunnels » de contrebande, explique l'artiste.
Aux termes de l'embargo israélien, appliqué avec le concours de l'Égypte, seuls les biens de première nécessité sont autorisés à entrer dans Gaza. Le reste transite par des tunnels de contrebande creusés sous la frontière égyptienne.
« Il est plus facile de sortir des peintures de Gaza que les artistes qui les ont faites. Les tableaux n'ont pas besoin de passeport », ironise Iyyad Farraj qui, comme beaucoup d'autres artistes, ne s'est pas rendu à l'étranger, ni même en Cisjordanie, depuis la prise du pouvoir du Hamas dans le territoire en 2007.
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Auteur : Djallal Malti (AFP) - 26/01/2010
Source : L'Orient Le Jour