Après l’adoption de la loi sur la laïcité de l’État par le grand conseil de Genève en avril 2018, la législation vient d’être ratifiée par un référendum organisé dimanche 10 février dernier. Tandis que le taux de participation à ce référendum s'est élevé à 41 %, les Genevois ont voté à 55,05 % en faveur de l’interdiction du « port de signes religieux ostentatoires » et des « manifestations religieuses cultuelles » pour les fonctionnaires locaux et cantonaux ainsi que pour les élus.
Cette loi est sensée « protéger la liberté de conscience, de croyance et de non-croyance, de préserver la paix religieuse et de définir le cadre approprié aux relations entre les autorités et les organisations religieuses », selon les termes de l’article 1 de la constitution de la République et du canton de Genève.
Dans un communiqué publié le jour même du référendum, les églises catholique romaine, catholique-chrétienne et protestante du canton de Genève ont salué « l’approbation de la loi sur la laïcité de l’État » décrite comme « une avancée majeure pour la paix religieuse ».
Ces groupes chrétiens, en forte majorité à Genève, se sont toujours prononcés favorables à cette disposition qui, malgré « quelques points critiques », ouvrira la voie à I[« des avancées significatives »]i, nécessaires au contexte actuel. Le 15 janvier 2019, ce collectif des églises chrétiennes a même publié un communiqué appelant les Genevois à « accepter la loi sur la laïcité de l’État » et à I[« voter OUI ».]i
En revanche, le Réseau évangélique de Genève (REG) a déposé un recours constitutionnel contre certains points de la LLE. Le REG dénonce, entre autres, la mesure interdisant aux fonctionnaires de « signaler leur appartenance religieuse par des propos ou des signes extérieurs » dans l’espace public.
Des partis de gauche et des associations musulmanes ont dénoncé, pour leur part, un texte « contraire aux droits fondamentaux » et I[« discriminatoire »]i qui vise indirectement les musulmans. La justice doit, selon SwissInfo se pencher sur les recours par le REG et les Verts avant sa promulgation. « J’ai bon espoir que la justice nous donne raison, sachant que cette loi va à l’encontre de la Constitution suisse et de la Convention européenne des droits de l’homme », a indiqué la députée municipale écologiste Sabine Tiguemounine, elle-même voilée et donc directement concernée par cette loi.
Cette loi est sensée « protéger la liberté de conscience, de croyance et de non-croyance, de préserver la paix religieuse et de définir le cadre approprié aux relations entre les autorités et les organisations religieuses », selon les termes de l’article 1 de la constitution de la République et du canton de Genève.
Dans un communiqué publié le jour même du référendum, les églises catholique romaine, catholique-chrétienne et protestante du canton de Genève ont salué « l’approbation de la loi sur la laïcité de l’État » décrite comme « une avancée majeure pour la paix religieuse ».
Ces groupes chrétiens, en forte majorité à Genève, se sont toujours prononcés favorables à cette disposition qui, malgré « quelques points critiques », ouvrira la voie à I[« des avancées significatives »]i, nécessaires au contexte actuel. Le 15 janvier 2019, ce collectif des églises chrétiennes a même publié un communiqué appelant les Genevois à « accepter la loi sur la laïcité de l’État » et à I[« voter OUI ».]i
En revanche, le Réseau évangélique de Genève (REG) a déposé un recours constitutionnel contre certains points de la LLE. Le REG dénonce, entre autres, la mesure interdisant aux fonctionnaires de « signaler leur appartenance religieuse par des propos ou des signes extérieurs » dans l’espace public.
Des partis de gauche et des associations musulmanes ont dénoncé, pour leur part, un texte « contraire aux droits fondamentaux » et I[« discriminatoire »]i qui vise indirectement les musulmans. La justice doit, selon SwissInfo se pencher sur les recours par le REG et les Verts avant sa promulgation. « J’ai bon espoir que la justice nous donne raison, sachant que cette loi va à l’encontre de la Constitution suisse et de la Convention européenne des droits de l’homme », a indiqué la députée municipale écologiste Sabine Tiguemounine, elle-même voilée et donc directement concernée par cette loi.