© CC BY 2.0/Ray in Manila
A Jérusalem, quelques centaines de fidèles et dignitaires religieux des trois religions du Livre ont marché ensemble, mercredi 10 mai, pour promouvoir la paix, l’égalité et la justice. Bras dessus, bras dessous, des dirigeants religieux des trois monothéismes ont pris cette initiative dans le cadre d’une conférence annuelle organisée par Rabbins pour les droits de l’Homme, et intitulée « Leadership juif en temps de crise ». Une initiative dont l’objectif est de tenter d’imaginer une alternative juive forte face au discours dominant l’agenda politique actuel en Israël, trusté par l'extrême droite ultranationaliste.
Imams, prêtres, pasteurs et rabbins, dont des femmes pour les deux derniers cultes cités, ont donc défilé dans la rue de Jaffa, une artère commerçante de Jérusalem-Ouest, rapporte La Croix. La scène est peu commune dans une région qui n’a pas l’habitude des réunions interreligieuses.
Cette initiative marquait aussi le 50e anniversaire de la mort du rabbin Abraham Joshua Heschel qui a participé aux marches organisées en 1965 par Martin Luther King pour combattre la ségrégation raciale aux États-Unis. Parmi les participants, beaucoup de juifs, quelques chrétiens et musulmans, mais une diversité suffisante pour représenter les communautés religieuses de cette terre trois fois sainte. « Dans l’obscurité actuelle, il est important de rester du côté de la lumière, du dialogue et de la solidarité. C’est vrai aujourd’hui plus que jamais », a déclaré la rabbin Tamar Elad-Appelbaum.
Cette marche interreligieuse précède d’une semaine une autre marche, celle des drapeaux organisée chaque année par l’extrême droite sioniste et religieuse à travers la vieille ville de Jérusalem pour marquer l'annexion de la partie orientale par Israël en 1967. « C’est important de montrer qu’on est ensemble, juifs, chrétiens et musulmans. C’est la première étape pour amorcer un changement dans les mentalités », estimait Gabriel Abensour, un jeune rabbin d’origine française proche des organisateurs. Ces derniers ont pensé annuler l’évènement du fait d’une situation politique et sécuritaire de plus en plus tendue. Le rassemblement a d'ailleurs été perturbé par des jeunes juifs radicaux qui ont crié « Mort aux terroristes ! ».
« Comme partout, ce sont les discours extrémistes qui ont pignon sur rue, parce que les modérés ne lèvent pas la voix, souligne un blogueur. Cette marche, c’est l’occasion de le faire. Elle montre qu’il est possible d’avoir une vision commune et de croire aux droits de l’Homme sans quitter la religion. »
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