Depuis l’ouverture du centre islamique de la ville, il y a de cela deux ans, les membres de la minorité musulmane de la région de Karilia ont l’occasion de se retrouver au cours de cérémonies collectives de rupture du jeûne au sein du centre, toujours suivies de la prière collective dans la mosquée du Centre, et ce trois fois par semaine.
« Les musulmans de Karilia ne ratent pas l’occasion de se réunir autour des repas collectifs de rupture du jeûne organisés chaque semaine pour les hommes et pour les femmes, le vendredi, le samedi et le dimanche, afin d’échanger les informations concernant les musulmans, d’autant qu’ils n’ont aucune autre occasion de se retrouver tout au long de l’année », raconte l’envoyé spécial d’Islamonline, qui a visité la ville de Petrozavodsk au début de ce mois de Ramadan.
« Les musulmans de Karilia ne ratent pas l’occasion de se réunir autour des repas collectifs de rupture du jeûne organisés chaque semaine pour les hommes et pour les femmes, le vendredi, le samedi et le dimanche, afin d’échanger les informations concernant les musulmans, d’autant qu’ils n’ont aucune autre occasion de se retrouver tout au long de l’année », raconte l’envoyé spécial d’Islamonline, qui a visité la ville de Petrozavodsk au début de ce mois de Ramadan.
Dans cette région, le musulman ne trouve aucune difficulté à jeûner du fait du climat extrêmement froid, sauf qu’il est dans l’obligation de se nourrir d’aliments à très haute teneur en calories lors de la rupture du jeûne et lors du repas de l’aube.
« Le mois du Ramadan, dans cette contrée, renferme une joie et un goût différents », raconte Fatima Weber, coordinatrice générale au sein de l’administration religieuse des musulmans de Karilia. « Ce climat froid qui peut atteindre les moins cinq degrés aide les musulmans à jeûner ». Et elle ajoute : « Les années passées, le mois du Ramadan tombait toujours en hiver, alors que le climat pouvait atteindre les moins quinze degrés. Cette année, il tombe en automne. En hiver, le soleil se levait à 7 heures 30 et se couchait à 16 heures. Cette année, le soleil se lève à 7 heures 50 et se couche à 19 heures 20 environ (selon les horaires locaux) ».
Fatima nous raconte également que le repas de rupture du jeûne est toujours constitué de riz accompagné de viande, d’une soupe à la viande ou du manti, un plat local de viande trempée dans la farine.
On peut voir par ailleurs que la plupart des musulmans qui fréquentent la mosquée au cours du mois de Ramadan afin d’y accomplir la prière du Tarawih sont des jeûnes âgés de 15 à 26 ans, alors que les personnes âgées sont très peu nombreuses.
« Le mois du Ramadan, dans cette contrée, renferme une joie et un goût différents », raconte Fatima Weber, coordinatrice générale au sein de l’administration religieuse des musulmans de Karilia. « Ce climat froid qui peut atteindre les moins cinq degrés aide les musulmans à jeûner ». Et elle ajoute : « Les années passées, le mois du Ramadan tombait toujours en hiver, alors que le climat pouvait atteindre les moins quinze degrés. Cette année, il tombe en automne. En hiver, le soleil se levait à 7 heures 30 et se couchait à 16 heures. Cette année, le soleil se lève à 7 heures 50 et se couche à 19 heures 20 environ (selon les horaires locaux) ».
Fatima nous raconte également que le repas de rupture du jeûne est toujours constitué de riz accompagné de viande, d’une soupe à la viande ou du manti, un plat local de viande trempée dans la farine.
On peut voir par ailleurs que la plupart des musulmans qui fréquentent la mosquée au cours du mois de Ramadan afin d’y accomplir la prière du Tarawih sont des jeûnes âgés de 15 à 26 ans, alors que les personnes âgées sont très peu nombreuses.
Des imams arabes
Shaykh Wissam Ali al-Bardawil
Par ailleurs, il est à signaler la présence d’imams arabes qui dirigent la prière du Tarawih, particulièrement depuis le départ à La Mecque du Shaykh Wissam Ali al-Bardawîl, le mufti de la région, au début du mois, pour accomplir le petit pèlerinage (umra).
Cette année, c’est le Pr. Muhammad Surma, d’origine syrienne, qui dirige la prière. Le professeur s’était à l’origine rendu en Russie dans le but d’enseigner, et a par la suite exercé en tant que médecin à l’hôpital local. Il est actuellement marié à une Russe musulmane. Depuis deux ans, c’était le Shaykh Ahmad al-Dardari, un savant diplômé de l’université d’Al-Azhar, qui s’acquittait de cette tâche au sein du Centre islamique de Karilia.
Cette année, c’est le Pr. Muhammad Surma, d’origine syrienne, qui dirige la prière. Le professeur s’était à l’origine rendu en Russie dans le but d’enseigner, et a par la suite exercé en tant que médecin à l’hôpital local. Il est actuellement marié à une Russe musulmane. Depuis deux ans, c’était le Shaykh Ahmad al-Dardari, un savant diplômé de l’université d’Al-Azhar, qui s’acquittait de cette tâche au sein du Centre islamique de Karilia.
Centre islamique
S’agissant de la superficie du centre eu égard au nombre de fidèles le fréquentant, l’architecte Anikine Pavel raconte : « Nous avons des plans pour l’agrandir et pour renouveler son style ». Et il ajoute : « L’idée d’agrandir la superficie du Centre islamique de Petrozavodsk est apparue il y a un an, lorsque l’administration locale a décidé d’élargir sa superficie à 6547 mètres carrés, en considération du grand nombre de musulmans qui y affluent lors des occasions religieuses ».
Les musulmans de la région contribuent financièrement, et avec l’administration religieuse, à reconstruction de la mosquée du centre, mais ces aides restent insuffisantes pour mener à bien les opérations de restauration. Le centre serait par ailleurs considéré comme un lieu incontournable par les habitants de la région désireux de se convertir à l’islam, et toujours selon Fatima Weber, 120 jeunes filles russes, âgées de 16 à 23 ans, y auraient proclamé leur adhésion à l’islam.
Karilia se trouve à environ 1300 kilomètres au nord de Moscou, à la frontière avec la Finlande. La région compte environ 740 000 habitants selon le recensement de 2004, dont 50 000 musulmans.
La minorité de Karilia est composée de personnes d’origines très diverses : le mufti de la région, Wisâm al-Bardawil, est d’origine syrienne, les membres de l’administration religieuse sont d’origine tatare et russe. Quant aux fidèles, ils sont de nationalités très variées : on y trouve aussi bien des Arabes que des Tchétchènes, des Daghestanais, des Tatares et des musulmans d’origine russe fraîchement convertis.
Les musulmans de la région contribuent financièrement, et avec l’administration religieuse, à reconstruction de la mosquée du centre, mais ces aides restent insuffisantes pour mener à bien les opérations de restauration. Le centre serait par ailleurs considéré comme un lieu incontournable par les habitants de la région désireux de se convertir à l’islam, et toujours selon Fatima Weber, 120 jeunes filles russes, âgées de 16 à 23 ans, y auraient proclamé leur adhésion à l’islam.
Karilia se trouve à environ 1300 kilomètres au nord de Moscou, à la frontière avec la Finlande. La région compte environ 740 000 habitants selon le recensement de 2004, dont 50 000 musulmans.
La minorité de Karilia est composée de personnes d’origines très diverses : le mufti de la région, Wisâm al-Bardawil, est d’origine syrienne, les membres de l’administration religieuse sont d’origine tatare et russe. Quant aux fidèles, ils sont de nationalités très variées : on y trouve aussi bien des Arabes que des Tchétchènes, des Daghestanais, des Tatares et des musulmans d’origine russe fraîchement convertis.