L'île de Mayotte a été dévastée, samedi 14 décembre, par le cyclone Chido. © Médecins du Monde
La préfecture de Mayotte a annoncé, mardi 24 décembre, un nouveau bilan faisant état de 39 morts après le passage du cyclone Chido dix jours plus tôt. Des recherches continuent pour établir un bilan humain plus précis sur un archipel dévasté où l’habitat précaire représente 40 % des logements sur le territoire.
Mais alors que le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, avait annoncé « plusieurs centaines », voire « quelques milliers » de morts des suites du cyclone, le nouveau Premier ministre François Bayrou a indiqué, lundi 23 décembre, que le nombre de décès devrait s’élever à des « dizaines » et non à des « milliers ». « Je crois que les chiffres alarmistes et parfois terrifiants qui ont été avancés ne seront pas vérifiés dans la réalité », a-t-il précisé sur BFM TV.
Plus de 4 000 blessés ont également été recensés. Alors que le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM), le seul du département, a été gravement endommagé par le cyclone, un hôpital de campagne a été mis en place à Mamoudzou. Il a accueilli ses premiers patients mardi 24 décembre et peut recevoir une centaine de personnes par jour.
Face à l’urgence, la solidarité s’organise. De nombreuses ONG sont mobilisées mais aussi la diaspora mahoraise et comorienne en France, inquiète d’une situation toujours catastrophique sur le terrain. Des besoins essentiels en eau et en nourriture, entre autres, doivent encore être comblés pour des milliers de personnes.
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Plus de 4 000 blessés ont également été recensés. Alors que le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM), le seul du département, a été gravement endommagé par le cyclone, un hôpital de campagne a été mis en place à Mamoudzou. Il a accueilli ses premiers patients mardi 24 décembre et peut recevoir une centaine de personnes par jour.
Face à l’urgence, la solidarité s’organise. De nombreuses ONG sont mobilisées mais aussi la diaspora mahoraise et comorienne en France, inquiète d’une situation toujours catastrophique sur le terrain. Des besoins essentiels en eau et en nourriture, entre autres, doivent encore être comblés pour des milliers de personnes.
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