Le chiffre du jour ? 57%. Il correspond au taux d’abstention, record, de l’ensemble de l’Union européenne (UE) pour ces élections du Parlement européen qui se sont achevées ce dimanche 7 juin. En France, ce chiffre s'élève même à 59,5 %, ce qui porte le taux de participation à seulement 40,5 % contre 42,7 % en 2004 lors du précédent scrutin.
Autre fait du jour : la majorité présidentielle a obtenu son meilleur score (28 %) « depuis 1979 », date de la première élection des députés européens au suffrage universel direct, selon Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP.
Un remaniement ministériel est donc à prévoir. Parmi les eurodéputés élus, Michel Barnier, ministre de l’Agriculture, et la garde des Sceaux Rachida Dati s’en iront tout droit pour Bruxelles, cédant bientôt leur place à qui voudra Nicolas Sarkozy.
Autre fait du jour : la majorité présidentielle a obtenu son meilleur score (28 %) « depuis 1979 », date de la première élection des députés européens au suffrage universel direct, selon Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP.
Un remaniement ministériel est donc à prévoir. Parmi les eurodéputés élus, Michel Barnier, ministre de l’Agriculture, et la garde des Sceaux Rachida Dati s’en iront tout droit pour Bruxelles, cédant bientôt leur place à qui voudra Nicolas Sarkozy.
Dimanche noir pour la gauche européenne
En France, les conséquences de la crise et le vote sanction n’ont pas eu l’effet escompté pour la gauche. L’abstention mais surtout l’extrême émiettement des oppositions ont bien profité à la droite.
Seule la liste Europe Ecologie, emmenée par Daniel Cohn-Bendit, s’en sort avec les honneurs grâce au 16,2 % de voix récoltés sur l’ensemble de l’Hexagone. Un « succès » qui tranche avec « l’échec » du Modem (8,5 %) de François Bayrou et des résultats « médiocres » du Parti socialiste (16,5 %), selon Martine Aubry. La secrétaire générale du PS a affirmé, dimanche, vouloir en « assumer la responsabilité ».
Quant au Front national, il ne remporte plus que 6,5 % des voix contre 9,8 % en 2004, ce qui lui fait perdre quatre députés au Parlement. Ce résultat contraste avec celui des autres pays européens où la percée des extrémismes s’est fait sentir.
Ainsi, aux Pays-Bas, le parti islamophobe de Geert Wilders, qui s’est présenté pour la première fois à un tel scrutin, a remporté 17 % des voix, soit quatre sièges. Ils s’ajouteront aux candidats élus d’Autriche, où le « Parti de la liberté », lui-même anti-islam, a obtenu près de 13 %, soit deux fois plus qu’en 2004.
La progression des extrémistes a aussi été remarquée en Bulgarie, en Hongrie et en Grande-Bretagne, qui a élu son tout premier député d’extrême droite dimanche.
Bien que ces eurodéputés soient encore minoritaires au sein de l’hémicycle, ils peuvent désormais jouir d’une voix plus audible. D’autre part, le Parti populaire européen (PPE), majoritaire jusque-là, renforce ses positions et ce malgré la sortie annoncée des conservateurs britanniques, tchèques et polonais des rangs pour créer un parti eurosceptique et antifédéraliste.
Seule la liste Europe Ecologie, emmenée par Daniel Cohn-Bendit, s’en sort avec les honneurs grâce au 16,2 % de voix récoltés sur l’ensemble de l’Hexagone. Un « succès » qui tranche avec « l’échec » du Modem (8,5 %) de François Bayrou et des résultats « médiocres » du Parti socialiste (16,5 %), selon Martine Aubry. La secrétaire générale du PS a affirmé, dimanche, vouloir en « assumer la responsabilité ».
Quant au Front national, il ne remporte plus que 6,5 % des voix contre 9,8 % en 2004, ce qui lui fait perdre quatre députés au Parlement. Ce résultat contraste avec celui des autres pays européens où la percée des extrémismes s’est fait sentir.
Ainsi, aux Pays-Bas, le parti islamophobe de Geert Wilders, qui s’est présenté pour la première fois à un tel scrutin, a remporté 17 % des voix, soit quatre sièges. Ils s’ajouteront aux candidats élus d’Autriche, où le « Parti de la liberté », lui-même anti-islam, a obtenu près de 13 %, soit deux fois plus qu’en 2004.
La progression des extrémistes a aussi été remarquée en Bulgarie, en Hongrie et en Grande-Bretagne, qui a élu son tout premier député d’extrême droite dimanche.
Bien que ces eurodéputés soient encore minoritaires au sein de l’hémicycle, ils peuvent désormais jouir d’une voix plus audible. D’autre part, le Parti populaire européen (PPE), majoritaire jusque-là, renforce ses positions et ce malgré la sortie annoncée des conservateurs britanniques, tchèques et polonais des rangs pour créer un parti eurosceptique et antifédéraliste.