Lors de son discours prononcé à la Grande Mosquée de Paris, jeudi 22 juin, Gérard Collomb a émis le souhait de mettre en place une instance interreligieuse de dialogue auprès du ministère de l’Intérieur.
« Vous trouverez toujours en moi un défenseur de la liberté d’exercer votre culte. » Jeudi 22 juin, lors de son allocution en préambule du partage du repas de rupture du jeûne, à l’invitation de la Grande Mosquée de Paris, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb s’est clairement posé comme étant le défenseur d’une laïcité de la liberté, reprenant la trame de son discours prononcé une semaine plus tôt à la Grande Mosquée de Lyon.
Dans un discours très apaisé, qui contrastait quelque peu avec le discours d’Emmanuel Macron (prononcé deux jours plus tôt à l’iftar du CFCM et qui n’hésitait pas à parler de « combats » et d’« engagements ») mais restait bien évidemment dans la continuité du chef de l’État, le ministre en charge des cultes s’est voulu éminemment rassembleur.
S’affichant comme étant « à l’écoute » et « toujours disponible », Gérard Collomb n’a pas manqué d’assumer « pleinement d’être au côté des fidèles dans un moment important de leur année religieuse » tout en étant un ministre laïc, de la même façon qu’il assumera de « participer aux fêtes juives, d’accompagner les chrétiens mais aussi les bouddhistes dans les temps forts de leur liturgie », a-t-il assuré.
« Être le ministre de l’Intérieur de la République française chargé des relations avec les cultes, c’est écouter dans le respect de l’unité de la nation chaque communauté religieuse, c’est dialoguer avec ceux qui croient comme ceux qui ne croient pas pour construire une société rassemblée », a-t-il affirmé.
L’aspect sécuritaire et la lutte contre la radicalisation ont été peu abordés dans son discours si ce n’est pour souligner le soutien de l’État dans la sécurisation de 3 000 édifices religieux (tous cultes confondus) et le développement des formations civiques et civiles (au nombre de 16 aujourd’hui) à destination des ministres du culte musulman.
Dans la continuité de ce qu’avait souhaité son prédécesseur Bernard Cazeneuve, le ministre promet la création de filières académiques consacrées à l’islamologie, afin de lui « redonner toute la place qui était la sienne au sein des universités françaises » et parce que cette discipline serait à même de constituer « un rempart contre les constructions identitaires et les discours d’exclusion ».
« Il faut plus que jamais encourager le dialogue des savants et des croyants », a-t-il martelé, car « c’est par ce dialogue que l’on gagnera la bataille contre l’obscurantisme ».
Surtout, Gérard Collomb a annoncé souhaiter mettre en place au niveau national une instance de dialogue entre les différents cultes, comme il l’a expérimentée sur sa ville de Lyon. Objectif : « entretenir un lien de confiance entre l’ensemble des cultes » et « parler d’une voix forte et unie quand les circonstances l’exigent ».
Dans un discours très apaisé, qui contrastait quelque peu avec le discours d’Emmanuel Macron (prononcé deux jours plus tôt à l’iftar du CFCM et qui n’hésitait pas à parler de « combats » et d’« engagements ») mais restait bien évidemment dans la continuité du chef de l’État, le ministre en charge des cultes s’est voulu éminemment rassembleur.
S’affichant comme étant « à l’écoute » et « toujours disponible », Gérard Collomb n’a pas manqué d’assumer « pleinement d’être au côté des fidèles dans un moment important de leur année religieuse » tout en étant un ministre laïc, de la même façon qu’il assumera de « participer aux fêtes juives, d’accompagner les chrétiens mais aussi les bouddhistes dans les temps forts de leur liturgie », a-t-il assuré.
« Être le ministre de l’Intérieur de la République française chargé des relations avec les cultes, c’est écouter dans le respect de l’unité de la nation chaque communauté religieuse, c’est dialoguer avec ceux qui croient comme ceux qui ne croient pas pour construire une société rassemblée », a-t-il affirmé.
L’aspect sécuritaire et la lutte contre la radicalisation ont été peu abordés dans son discours si ce n’est pour souligner le soutien de l’État dans la sécurisation de 3 000 édifices religieux (tous cultes confondus) et le développement des formations civiques et civiles (au nombre de 16 aujourd’hui) à destination des ministres du culte musulman.
Dans la continuité de ce qu’avait souhaité son prédécesseur Bernard Cazeneuve, le ministre promet la création de filières académiques consacrées à l’islamologie, afin de lui « redonner toute la place qui était la sienne au sein des universités françaises » et parce que cette discipline serait à même de constituer « un rempart contre les constructions identitaires et les discours d’exclusion ».
« Il faut plus que jamais encourager le dialogue des savants et des croyants », a-t-il martelé, car « c’est par ce dialogue que l’on gagnera la bataille contre l’obscurantisme ».
Surtout, Gérard Collomb a annoncé souhaiter mettre en place au niveau national une instance de dialogue entre les différents cultes, comme il l’a expérimentée sur sa ville de Lyon. Objectif : « entretenir un lien de confiance entre l’ensemble des cultes » et « parler d’une voix forte et unie quand les circonstances l’exigent ».