Economie

ASIDCOM veut défendre l'abattage rituel sans étourdissement préalable

Rédigé par Assmaâ Rakho Mom | Vendredi 16 Mai 2008 à 10:20

L'Association de sensibilisationn d'information et de défense du consommateur musulman (ASIDCOM), qui milite en faveur d'un abattage rituel des animaux sans étourdissement préalable a, durant la 25ème rencontre annuelle des musulmans de France organisée par l'UOIF au Bourget le week-end dernier, reçu l'appui et le soutien de personnalités dont le président du CRCM Rhône-Alpes Azzedine Gaci, le Dr Yahia Deffous, vétérinaire expert auprès de la Cour d'appel de versailles ou encore le professeur Tariq Ramadan.



'Défendre l'abattage rituel'

"A l'ocassion de la 25ème rencontre des musulmans de France, au parc des expositions du Bourget du 8 au 11 mai 2008, des personnalités diverses de la communauté musulmane se sont engagés au côté d'ASIDCOM pour défendre l'abattage rituel", peut-on lire sur le blog de l'association. Parmi ces personnalités, Abdul Majid KATME, porte parole des médecins musulmans du Royaume-Uni, le professeur Tariq Ramadan, le secrétaire général du CRCM Pays de Loire, M. Charkaoui, le président du CRCM Rhône-Alpes Azzedine Gaci, l'iman de Décines Mohammed Minta, ou encore le Dr Yahia Deffous, vétérinaire et expert auprès de la Cour d'appel de Versailles.

Partant de la conclusion d'une thèse intitulée "L'abattage rituel en France" et présentée par S. M. Pouillaude, selon laquelle "bien réalisé, l’abattage rituel est la façon la plus humaine car la moins traumatisante de mettre à mort un animal pour consommer sa viande", l'ASIDCOM a apporté sa contribution au Grenelle de l'animal. Sous le titre "Les bénéfices de l’abattage rituel sans étourdissement pour les animaux et les hommes ", l'association demande "l’égalité de droit entre l’abattage rituel sans étourdissement et les autres types d’abattage". Elle a déjà reccueilli 3403 signatures en faveur de l'abattage rituel sans étourdissement ante et post mortem.

Grenelle de l'animal

Débutées le 14 mars dernier, les rencontres "Animal et société ", communément appelées "Grenelle de l'animal" en comparaison à celui de l'environnement, ont été instaurées par la ministère de l'Agriculture, pour qui "la défense du bien-être animal constitue un enjeu majeur de notre civilisation moderne".

De la mi-mars à la mi-mai, le ministère de l'Agriculture, avec à sa tête Michel Barnier, a prévu l'élaboration de propositions d'action. La fin-mai, jusqu'à la mi-juin, devrait être consacrée à la consultation des publics, tandis que la fin juin verra un plan d'action et des programmes s'élaborer. Par ailleurs, trois groupes de travail ont été constitués : l'un dédié aux "statuts de l'animal", l'autre à "l'animal dans la ville" et le troisième à "l'animal, économies et territoires".