© Celette/CC BY-SA 4.0
Alors que la fin de l'année scolaire pointe le bout de son nez, le débat polémique sur le port des abayas à l'école refait surface à l'aune des derniers chiffres communiqués par le ministère de l'Education nationale sur les atteintes à la laïcité. En baisse entre avril et mai (625 contre 438), elles concernent pour beaucoup le port de signes et tenues religieux dont feraient partie les abayas pour de nombreux chefs d'établissements inquiets du phénomène.
Des voix se font entendre pour dénoncer la place disproportionnée du débat dans l'espace médiatique mais aussi la manière dont sont présentées ces robes amples. Dernièrement, le Conseil français du culte musulman (CFCM) s'est exprimé dimanche 11 juin en ce sens, en soutenant que l'abaya est « présenté à tort par certains comme un signe religieux musulman ».
« Sans vouloir minimiser certaines atteintes à la laïcité, nous craignons que l’écho médiatique qui leur est réservé soit disproportionné eu égard aux autres sujets plus graves comme notamment le harcèlement scolaire qui ne cesse de provoquer détresses et suicides », estime l'organisation, qui regrette « un énième débat sur l’islam et les musulmans avec son lot de stigmatisations ».
Les musulmans de France se conforment très largement à la loi de 2004 interdisant le port des signes religieux, « sauf cas très rares », selon le CFCM. A ces derniers, « nous rappelons que leur religiosité n’est pas un produit d’exposition ou un objet de publicité, ni un étendard ou un slogan de manifestations » mais « un état d’esprit qui devrait les amener à une forme de sérénité et de paix intérieure loin de toute forme d’ostentation ».
Affirmant même que le Coran « ne préconise pas le port d’un vêtement particulier », le CFCM appelle les réfractaires au cadre laïc de la République « à ne pas donner une raison de plus pour stigmatiser l’islam et les musulmans ».
Lire aussi :
Abayas et qamis à l’école : « Une nouvelle réglementation serait un aveu d’impuissance des pouvoirs publics »
Pour la Grande Mosquée de Paris, « il n’existe pas de tenue religieuse définie et obligatoire en islam »
Des voix se font entendre pour dénoncer la place disproportionnée du débat dans l'espace médiatique mais aussi la manière dont sont présentées ces robes amples. Dernièrement, le Conseil français du culte musulman (CFCM) s'est exprimé dimanche 11 juin en ce sens, en soutenant que l'abaya est « présenté à tort par certains comme un signe religieux musulman ».
« Sans vouloir minimiser certaines atteintes à la laïcité, nous craignons que l’écho médiatique qui leur est réservé soit disproportionné eu égard aux autres sujets plus graves comme notamment le harcèlement scolaire qui ne cesse de provoquer détresses et suicides », estime l'organisation, qui regrette « un énième débat sur l’islam et les musulmans avec son lot de stigmatisations ».
Les musulmans de France se conforment très largement à la loi de 2004 interdisant le port des signes religieux, « sauf cas très rares », selon le CFCM. A ces derniers, « nous rappelons que leur religiosité n’est pas un produit d’exposition ou un objet de publicité, ni un étendard ou un slogan de manifestations » mais « un état d’esprit qui devrait les amener à une forme de sérénité et de paix intérieure loin de toute forme d’ostentation ».
Affirmant même que le Coran « ne préconise pas le port d’un vêtement particulier », le CFCM appelle les réfractaires au cadre laïc de la République « à ne pas donner une raison de plus pour stigmatiser l’islam et les musulmans ».
Lire aussi :
Abayas et qamis à l’école : « Une nouvelle réglementation serait un aveu d’impuissance des pouvoirs publics »
Pour la Grande Mosquée de Paris, « il n’existe pas de tenue religieuse définie et obligatoire en islam »