Le matricule, disparu depuis 1984 des uniformes des policiers et gendarmes, a fait son retour depuis le 1er janvier 2014. Le port d’un « numéro d'identification individuel », qui s’étale sur 7 chiffres, permettant d’identifier les forces de sécurité est rendu obligatoire par le nouveau Code de déontologie de la police et de la gendarmerie.
Cette mesure, soutenue par le Défenseur des droits en octobre 2012, est présentée par l’exécutif comme la réponse pour lutter contre les abus policiers et améliorer les relations entre les citoyens et les forces de l'ordre.
Du côté des policiers et de leurs syndicats, le matricule ne plaît pas du tout, voyant cette mesure comme un outil... de « stigmatisation » de leur travail. A l'opposé de cet avis, le collectif Stop le contrôle au faciès n’a cependant pas mâché ses mots contre le ministère de l’Intérieur, très actif contre la mise en place du récépissé de contrôle d’identité, mesure soutenue par les associations membres du collectif.
Si ces dernières reconnaissent « volontiers qu'il était urgent et nécessaire de permettre aux citoyens d'identifier les agents procédant au contrôle », elles regrettent que la place Beauvau se soit « contenté d'une "simple mesurette" » jugée non efficace. « Nous sommes bien loin des promesses électorales. On a voulu nous amadouer avec cette histoire de matricule alors qu'à l'évidence, cela ne résoudra pas le problème des contrôles abusifs », a fait savoir Sihame Assbague, porte-parole du collectif, dans un communiqué.
En refusant le récépissé, Manuel Valls « a non seulement privé son ministère de données objectives sur la fréquence, les motifs, les résultats des contrôles d'identité mais il a surtout privé policiers et citoyens d'un outil d'équité et de transparence susceptible d'apaiser des tensions toujours plus vives », indique-t-on.
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Du côté des policiers et de leurs syndicats, le matricule ne plaît pas du tout, voyant cette mesure comme un outil... de « stigmatisation » de leur travail. A l'opposé de cet avis, le collectif Stop le contrôle au faciès n’a cependant pas mâché ses mots contre le ministère de l’Intérieur, très actif contre la mise en place du récépissé de contrôle d’identité, mesure soutenue par les associations membres du collectif.
Si ces dernières reconnaissent « volontiers qu'il était urgent et nécessaire de permettre aux citoyens d'identifier les agents procédant au contrôle », elles regrettent que la place Beauvau se soit « contenté d'une "simple mesurette" » jugée non efficace. « Nous sommes bien loin des promesses électorales. On a voulu nous amadouer avec cette histoire de matricule alors qu'à l'évidence, cela ne résoudra pas le problème des contrôles abusifs », a fait savoir Sihame Assbague, porte-parole du collectif, dans un communiqué.
En refusant le récépissé, Manuel Valls « a non seulement privé son ministère de données objectives sur la fréquence, les motifs, les résultats des contrôles d'identité mais il a surtout privé policiers et citoyens d'un outil d'équité et de transparence susceptible d'apaiser des tensions toujours plus vives », indique-t-on.
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