Un gouvernement d'union
Ismaël Haniyeh et Mahmoud Abbas
Jeudi soir, le président Mahmoud Abbas, du Fatah, et le dirigeant en exil du Hamas, Khaled Mechaal, ont signé un accord, à La Mecque, sur la composition et le programme politique du gouvernement d'union qui restera dirigé par le Premier ministre, Ismaël Haniyeh.
Le nouveau gouvernement devrait être composé "dans moins d'une semaine", a indiqué Nabil Amr, conseiller du président Mahmoud Abbas.
Selon l'accord, M. Haniyeh sera secondé par un vice-Premier ministre issu du Fatah et le poste de ministre de l'Intérieur reviendra à un indépendant.
Le nouveau gouvernement devrait être composé "dans moins d'une semaine", a indiqué Nabil Amr, conseiller du président Mahmoud Abbas.
Selon l'accord, M. Haniyeh sera secondé par un vice-Premier ministre issu du Fatah et le poste de ministre de l'Intérieur reviendra à un indépendant.
Effusion du sang palestinien interdit
L'accord prévoit aussi la fin des violences entre Palestiniens qui ont fait 67 morts depuis le 25 janvier.
Il interdit l'effusion "du sang palestinien", "affirme l'unité nationale et adopte le dialogue comme seul moyen pour le règlement des conflits", selon le conseiller du président palestinien Nabil Amr.
Le roi Abdallah a félicité ses signataires pour "s'être hissé à la hauteur de leurs responsabilités (...) en arrêtant l'effusion du sang et en réalisant l'unité nationale".
Il interdit l'effusion "du sang palestinien", "affirme l'unité nationale et adopte le dialogue comme seul moyen pour le règlement des conflits", selon le conseiller du président palestinien Nabil Amr.
Le roi Abdallah a félicité ses signataires pour "s'être hissé à la hauteur de leurs responsabilités (...) en arrêtant l'effusion du sang et en réalisant l'unité nationale".
L'Union européenne prudente
L'Union européenne a fait savoir qu'elle allait "étudier tous les détails" de cet accord "avec la meilleure volonté, dans un esprit positif mais prudent".
Cristina Gallach, porte-parole de Javier Solana, représentant de la politique extérieure de l'Union, a ajouté que l'UE était très satisfaite des efforts déployés par l'Arabie saoudite pour favoriser cet accord.
La France a salué l'accord et appelé la communauté internationale à soutenir la formation du nouveau gouvernement.
Londres a parlé d'un accord "intéressant", Berlin y voit "un pas dans la bonne direction".
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, pour sa part, espère que l'accord mettra fin aux violences dans les territoires palestiniens.
Cristina Gallach, porte-parole de Javier Solana, représentant de la politique extérieure de l'Union, a ajouté que l'UE était très satisfaite des efforts déployés par l'Arabie saoudite pour favoriser cet accord.
La France a salué l'accord et appelé la communauté internationale à soutenir la formation du nouveau gouvernement.
Londres a parlé d'un accord "intéressant", Berlin y voit "un pas dans la bonne direction".
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, pour sa part, espère que l'accord mettra fin aux violences dans les territoires palestiniens.
Réunion le 21 février
L'Occident attend de voir si le nouveau gouvernement acceptera ses conditions : renoncer à la violence, reconnaître explicitement le droit d'Israël à exister et respecter les accords passés entre l'Etat hébreu et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
En nommant Ismaël Haniyeh à la tête du gouvernement d'union, M. Abbas lui a demandé de "respecter le droit international et les accords conclus par l'OLP", y compris avec Israël, ce qui revient à une reconnaissance implicite de l'Etat hébreu.
La question est désormais de savoir si Israël et l'Occident se contenteront de ce compromis et lèveront le boycottage financier.
Après s'être entretenus par téléphone, les partenaires du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, Russie et UE) ont décidé de se réunir le 21 février à Berlin. En attendant, ils se sont entendus pour rester "prudents".
En nommant Ismaël Haniyeh à la tête du gouvernement d'union, M. Abbas lui a demandé de "respecter le droit international et les accords conclus par l'OLP", y compris avec Israël, ce qui revient à une reconnaissance implicite de l'Etat hébreu.
La question est désormais de savoir si Israël et l'Occident se contenteront de ce compromis et lèveront le boycottage financier.
Après s'être entretenus par téléphone, les partenaires du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, Russie et UE) ont décidé de se réunir le 21 février à Berlin. En attendant, ils se sont entendus pour rester "prudents".