Plus de huit mois après sa relaxe en première instance pour « provocation à la haine raciale », Mohamed Tataiat a été rejugé en appel lundi 30 mai.
Accusé d’antisémitisme par les parties civiles pour un prêche tenu cinq ans plus tôt au cours duquel il a relayé en arabe un hadith qui inciterait les musulmans à tuer les juifs, l'imam de la mosquée d'Empalot s’est défendu en déclarant que ses propos ont été mal interprétés et décontextualisés.
Ce cadre religieux de 59 ans avait face à lui plusieurs associations dont le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Midi-Pyrénées et SOS Racisme. Hassen Chalghoumi, le responsable de la mosquée de Drancy, a également fait acte de présence à la Cour d'appel de Toulouse pour dénoncer les propos Mohamed Tataiat. « Je connais très bien l'arabe. J'ai écouté ce prêche une trentaine de fois. Ces paroles peuvent entraîner des tueries comme celle de Mohammed Merah », a-t-il déclaré devant la cour selon La Dépêche. « La justice doit le punir. »
Pour l'avocat général Franck Rastoul, « la liberté d'expression ne peut pas être le faux-nez de l'appel à la haine, de l'appel au meurtre. Monsieur Tataiat, ce jour-là vous avez tiré à l'arme lourde face à un auditoire influençable ». En conséquence, le parquet de Toulouse a requis six mois de prison avec sursis et 10 000 € d'amende contre l'imam. Le verdict sera connu le 31 août.
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Pour l'avocat général Franck Rastoul, « la liberté d'expression ne peut pas être le faux-nez de l'appel à la haine, de l'appel au meurtre. Monsieur Tataiat, ce jour-là vous avez tiré à l'arme lourde face à un auditoire influençable ». En conséquence, le parquet de Toulouse a requis six mois de prison avec sursis et 10 000 € d'amende contre l'imam. Le verdict sera connu le 31 août.
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