Faire un don, aussi modeste soit-il, pour aider à la construction d’une mosquée peut être assimilé à un acte de terrorisme.
Ce serait du moins l’avis de la préfecture de Seine-Saint-Denis, qui a retiré, sans explications en mars dernier, le badge d’accès d’un agent dans le fret aérien qui travaillait dans la « zone réservée » de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Un retrait qui a eu pour conséquence le licenciement de l’employé car aucun autre poste dans l’aéroport n’a pu lui être attribué.
Au départ, c’est surpris qu’il reçoit sa lettre de la préfecture car aucune raison valable ne lui est fourni pour justifier le retrait de son badge.
C’est au fil de son enquête, rapporte Le Parisien, que ce père de famille de 30 ans, installé à Creil (Oise), a fini par apprendre du ministère de l’Intérieur qu’on le soupçonnait de… financer le terrorisme international. Mais « tout ce que j’ai financé, c’est la construction de la mosquée de Creil, en versant 20 €…», raconte le plaignant.
« J’ai dû annuler in extremis l’achat de mon logement. Ma femme, qui était enceinte, a dû retourner vivre chez ses parents avec mon fils de 1 an. Sans la solidarité, je n’aurais même pas pu payer mes factures », explique-t-il. En août, le tribunal administratif d’Amiens casse la décision de la préfecture mais l'ex-agent du fret aérien, reconverti en éducateur, a déjà été licencié.
Face à cette injustice, il vient de déposer plainte pour discrimination. Il attend toujours les explications de la préfecture, qui refuse de s’exprimer sur cette affaire.
Lire aussi :
Condamné pour terrorisme, Adlène Hicheur libéré de prison
Ce serait du moins l’avis de la préfecture de Seine-Saint-Denis, qui a retiré, sans explications en mars dernier, le badge d’accès d’un agent dans le fret aérien qui travaillait dans la « zone réservée » de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Un retrait qui a eu pour conséquence le licenciement de l’employé car aucun autre poste dans l’aéroport n’a pu lui être attribué.
Au départ, c’est surpris qu’il reçoit sa lettre de la préfecture car aucune raison valable ne lui est fourni pour justifier le retrait de son badge.
C’est au fil de son enquête, rapporte Le Parisien, que ce père de famille de 30 ans, installé à Creil (Oise), a fini par apprendre du ministère de l’Intérieur qu’on le soupçonnait de… financer le terrorisme international. Mais « tout ce que j’ai financé, c’est la construction de la mosquée de Creil, en versant 20 €…», raconte le plaignant.
« J’ai dû annuler in extremis l’achat de mon logement. Ma femme, qui était enceinte, a dû retourner vivre chez ses parents avec mon fils de 1 an. Sans la solidarité, je n’aurais même pas pu payer mes factures », explique-t-il. En août, le tribunal administratif d’Amiens casse la décision de la préfecture mais l'ex-agent du fret aérien, reconverti en éducateur, a déjà été licencié.
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