Après 23 ans de procédure, Adecco France a été condamné, mercredi 13 mars, à 50 000 euros d’amende par le tribunal de Paris. L'entreprise numéro 1 mondial de l’intérim a été reconnue coupable de fichage racial et de discrimination à l’embauche pour avoir mis en place un système de discrimination fondé sur la couleur de peau dans une agence de recrutement parisienne, ceci afin de satisfaire des demandes de clients ne souhaitant pas embaucher des travailleurs noirs pour certaines missions.
L'affaire avait éclaté en 2001 après qu'un ancien stagiaire a dénoncé les pratiques discriminatoires auprès d'associations antiracistes. Deux anciens directeurs de l’agence ont également été condamnés, à une amende de 10 000 euros chacun, dont 7 000 euros avec sursis. Ils devront aussi verser 1 200 euros à d'anciens intérimaires reconnus par la justice comme ayant été discriminés.
« La lutte contre les discriminations est un combat de tous les jours pour lequel nos collaborateurs s’engagent au quotidien. Nous mettons donc tout en œuvre pour que plus jamais cette situation ne se reproduise à l’avenir », a réagi Adecco après le verdict.
Lire aussi :
L'ampleur des discriminations ethno-raciales dans l'accès au logement social dévoilée
Dans les universités françaises et le monde numérique, des discriminations fondées sur l'origine persistantes
Les mots piégés du débat républicain : à l’assaut du mot « discrimination »
L'affaire avait éclaté en 2001 après qu'un ancien stagiaire a dénoncé les pratiques discriminatoires auprès d'associations antiracistes. Deux anciens directeurs de l’agence ont également été condamnés, à une amende de 10 000 euros chacun, dont 7 000 euros avec sursis. Ils devront aussi verser 1 200 euros à d'anciens intérimaires reconnus par la justice comme ayant été discriminés.
« La lutte contre les discriminations est un combat de tous les jours pour lequel nos collaborateurs s’engagent au quotidien. Nous mettons donc tout en œuvre pour que plus jamais cette situation ne se reproduise à l’avenir », a réagi Adecco après le verdict.
Lire aussi :
L'ampleur des discriminations ethno-raciales dans l'accès au logement social dévoilée
Dans les universités françaises et le monde numérique, des discriminations fondées sur l'origine persistantes
Les mots piégés du débat républicain : à l’assaut du mot « discrimination »