Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a fustigé, dimanche 8 janvier, les propos tenus par l'écrivain Michel Houellebecq à l'encontre des musulmans au cours d'un entretien avec Michel Onfray paru dans la revue Front Populaire en fin d'année 2022.
« C'est parce que l'action en justice est suspendue que je peux m'exprimer », a commencé par déclarer le Garde des Sceaux sur BFM TV, en faisant référence à la décision de la Grande Mosquée de Paris de suspendre avant de renoncer aux poursuites judiciaires contre l'auteur de Soumission. Toutefois, notons qu'une action en justice a été annoncée par l'Union des mosquées de France (UMF), qui entend aller jusqu'au bout de sa démarche.
Le fait est qu'Éric Dupond-Moretti ne s'est pas privé de dénoncer ce qu'a dit l'écrivain des musulmans. « On a banalisé ce type de propos. Il y a 15 ans, on serait tous montés en première ligne pour les dénoncer. On s'est habitué à ça. C'est ce qu'Hannah Arendt appelait la banalité du mal », a signifié le ministre.
« Dire que les musulmans ne sont pas des Français comme les autres, c'est insupportable. Insupportable. Dire qu'ils sont des voleurs... Tout ça génère la haine, c'est contraire à toutes les valeurs qui sont les miennes, a-t-il fait savoir. Je ne peux pas m'habituer à ça ».
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Affaire Houellebecq : la Grande Mosquée de Paris suspend sa plainte, pas l'Union des mosquées de France
« C'est parce que l'action en justice est suspendue que je peux m'exprimer », a commencé par déclarer le Garde des Sceaux sur BFM TV, en faisant référence à la décision de la Grande Mosquée de Paris de suspendre avant de renoncer aux poursuites judiciaires contre l'auteur de Soumission. Toutefois, notons qu'une action en justice a été annoncée par l'Union des mosquées de France (UMF), qui entend aller jusqu'au bout de sa démarche.
Le fait est qu'Éric Dupond-Moretti ne s'est pas privé de dénoncer ce qu'a dit l'écrivain des musulmans. « On a banalisé ce type de propos. Il y a 15 ans, on serait tous montés en première ligne pour les dénoncer. On s'est habitué à ça. C'est ce qu'Hannah Arendt appelait la banalité du mal », a signifié le ministre.
« Dire que les musulmans ne sont pas des Français comme les autres, c'est insupportable. Insupportable. Dire qu'ils sont des voleurs... Tout ça génère la haine, c'est contraire à toutes les valeurs qui sont les miennes, a-t-il fait savoir. Je ne peux pas m'habituer à ça ».
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