Sur le vif

Affaire Omar Raddad : l’ADN d’un nouveau suspect révélé

Rédigé par Saphirnews | Vendredi 21 Octobre 2016 à 12:36



Vingt-cinq ans après, la mort de Ghislaine Marchal continue de faire parler d’elle. Le procureur de Nice a annoncé, jeudi 20 octobre, qu’ « il y a un soupçon d'identité entre une des traces retrouvées et un enregistrement au fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) ». Cette révélation suit une nouvelle analyse ADN effectuée sur l’une des poignées de la porte sur laquelle a été retrouvée l’inscription « Omar m’a tuer » rédigée avec le sang de la victime.

« L'ADN a matché. C'est une bonne nouvelle. Une très bonne nouvelle », confie Sophie Noachovitch avocate d’Omar Raddad. Celui-ci avait été condamné en 1994 pour le meurtre de sa riche patronne. L’affaire, très médiatisée, avait conduit à une grâce présidentielle accordée par Jacques Chirac en 1998. Mais le jardinier marocain n’a cessé de clamer son innocence et souhaite être réhabilité.

En s’appuyant sur la loi du 20 juin 2014 qui assouplit les critères d’obtention de la révision d’un procès pénal, le parti de la défense a fait ordonner de nouvelles expertises ADN. Les résultats de la dernière analyse montre que l’ADN retrouvé appartient à un homme déjà condamné par la justice. S’il est encore vivant, il sera entendu par les enquêteurs.

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