Blocus engagé devant le lycée Claude Monet, dans le 13e arrondissement de Paris.
Suite à un appel lancé sur les réseaux sociaux par des mouvements antifascistes, plusieurs lycées parisiens ont été bloqués dans la matinée du jeudi 23 février.
Des lycéens ont décidé de manifester sur la place de la Nation, à 11h, contre les violences policières. Sous le mot d’ordre « Blocus pour Théo », les élèves ont décidé d’apporter leur soutien à Théo L., victime d’agression et de viol par quatre policiers à Aulnay-sous-Bois le 2 février dernier.
Des lycéens ont décidé de manifester sur la place de la Nation, à 11h, contre les violences policières. Sous le mot d’ordre « Blocus pour Théo », les élèves ont décidé d’apporter leur soutien à Théo L., victime d’agression et de viol par quatre policiers à Aulnay-sous-Bois le 2 février dernier.
Des manifestantes devant le lycée Claude Monet, dans le 13e arrondissement de Paris.
Le lycée Claude Monet, dans le 13e arrondissement, fait partie des établissements bloqués. Léa et Marie, en classe de seconde, ont, pour l’occasion, arboré un T-shirt au message explicite : « J’enc.. la police. Mais c’est par accident », faisant ainsi référence au rapport de l’IGPN qui estimait que le viol du jeune Théo était accidentel. Elles justifient le blocus par la nécessité que leur établissement soit déclaré fermé afin de pouvoir aller manifester sans être considéré absent en classe.
« Il y a eu trop de violences policières c’est devenu commun. C’est important que les gens sachent ce qu’il se passe », dénonce Léa. « Face à ces actes répréhensibles il ne faut pas qu’on cède à la peur. Je ne suis pas directement concerné parce que je ne suis pas visé par les contrôles au faciès mais c’est justement pour ça qu’il faut exprimer notre solidarité. Il faut être là pour les autres sinon quand on aura des problèmes nous, personne ne nous aidera », ajoute de son côté Julien, élève de seconde. Par ailleurs, il estime que « lorsqu’un organe de l’Etat déroge à sa mission, cela nous concerne tous ».
« Il y a eu trop de violences policières c’est devenu commun. C’est important que les gens sachent ce qu’il se passe », dénonce Léa. « Face à ces actes répréhensibles il ne faut pas qu’on cède à la peur. Je ne suis pas directement concerné parce que je ne suis pas visé par les contrôles au faciès mais c’est justement pour ça qu’il faut exprimer notre solidarité. Il faut être là pour les autres sinon quand on aura des problèmes nous, personne ne nous aidera », ajoute de son côté Julien, élève de seconde. Par ailleurs, il estime que « lorsqu’un organe de l’Etat déroge à sa mission, cela nous concerne tous ».
En fin de matinée, le rectorat de Paris a annoncé qu’une dizaine de lycées ont été bloqués. La préfecture de police de Paris a informé sur les réseaux sociaux « qu’elle n’a reçu aucune déclaration pour cette manifestation », menaçant les manifestants de voir leur « responsabilité pénale » engagée. Une quinzaine de lycées sont paralysés à travers la capitale.
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