Les propos tenus par Ghaleb Bencheikh quant au rôle joué par le roi du Maroc Hassan II dans l’affaire du foulard à Creil en 1989 ont vivement indigné l’Union des mosquées de France (UMF).
Bien que le président de la Fondation de l’islam de France ait formulé des regrets et souligné le caractère « exemplaire » de l’intervention du roi Hassan II dans cette affaire, la fédération dirigée par Mohammed Moussaoui, qui a exprimé « sa vive indignation », exige « des excuses officielles ».
« Les regrets exprimés dimanche dernier par le président de la FIF en invoquant une "méprise" et une "ellipse involontaire" sont loin d’être suffisants pour expliquer un tel dérapage. L’honnêteté intellectuelle exige de faire publiquement amende honorable », indique l’UMF dans un message parvenu lundi 4 février à la rédaction de Saphirnews. « La réalité des faits historiques et la vérité sur le rôle de Feu SM (Sa Majesté) le roi Hassan II dans le dénouement de cette affaire doivent être rétablis. Pour les millions de personnes qu’il a offensés, nous exigeons du président de la Fondation de l’islam de France des excuses officielles. »
« Ce dérapage choquant et malvenu est en rupture manifeste avec les engagements du nouveau président de la FIF qui a déclaré : "Si j'ai une ligne de conduite, c'est que je ne serai jamais un homme par qui la polémique viendra. C'est une position éthique avant tout et, j'ose croire, responsable" », ajoute l’UMF, estimant qu’il n’est « ni éthique ni responsable de porter atteinte à la mémoire d’un chef d’Etat qui a pris ses responsabilités (…) en demandant aux jeunes filles d’enlever leur foulard, de reprendre leur scolarité et de mettre fin à une affaire qui n’avait que trop duré ».
*Mise à jour mercredi 6 février : Le CFCM aussi dénonce les propos de Ghaleb Bencheikh sur le voile
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Affaire du foulard à Creil : Ghaleb Bencheikh regrette ses propos sur le roi du Maroc Hassan II
Ghaleb Bencheikh s'explique après la polémique née autour de ses propos sur le voile
Avec la FIF, Ghaleb Bencheikh plaide pour « que plus jamais le vocable islam ne soit synonyme d'épouvante »
Bien que le président de la Fondation de l’islam de France ait formulé des regrets et souligné le caractère « exemplaire » de l’intervention du roi Hassan II dans cette affaire, la fédération dirigée par Mohammed Moussaoui, qui a exprimé « sa vive indignation », exige « des excuses officielles ».
« Les regrets exprimés dimanche dernier par le président de la FIF en invoquant une "méprise" et une "ellipse involontaire" sont loin d’être suffisants pour expliquer un tel dérapage. L’honnêteté intellectuelle exige de faire publiquement amende honorable », indique l’UMF dans un message parvenu lundi 4 février à la rédaction de Saphirnews. « La réalité des faits historiques et la vérité sur le rôle de Feu SM (Sa Majesté) le roi Hassan II dans le dénouement de cette affaire doivent être rétablis. Pour les millions de personnes qu’il a offensés, nous exigeons du président de la Fondation de l’islam de France des excuses officielles. »
« Ce dérapage choquant et malvenu est en rupture manifeste avec les engagements du nouveau président de la FIF qui a déclaré : "Si j'ai une ligne de conduite, c'est que je ne serai jamais un homme par qui la polémique viendra. C'est une position éthique avant tout et, j'ose croire, responsable" », ajoute l’UMF, estimant qu’il n’est « ni éthique ni responsable de porter atteinte à la mémoire d’un chef d’Etat qui a pris ses responsabilités (…) en demandant aux jeunes filles d’enlever leur foulard, de reprendre leur scolarité et de mettre fin à une affaire qui n’avait que trop duré ».
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