Vendredi, les talibans ont exigé le retrait des mille soldats français déployés en Afghanistan d'ici à une semaine et la libération de militants prisonniers en échange de deux travailleurs humanitaires français retenus en otages depuis près de trois semaines dans le sud du pays.
Dans une déclaration non authentifiée diffusée vendredi sur leur site internet (www.alemarah.8rf.com), les talibans demandent au "gouvernement français de retirer ses soldats d'Afghanistan dans une semaine" et à "l'administration de Kaboul une réponse rapide à propos d'un échange de prisonniers".
Les deux volontaires français de l'ONG Terre d'enfance, identifiés seulement comme Céline et Eric, et leurs trois accompagnateurs afghans ont été enlevés le 3 avril sur une route de la province de Nimroz (sud-ouest) et, selon les autorités de Nimroz, transférés dans celle voisine d'Helmand, place forte des insurgés.
Paris a de son côté indiqué "analyser" les revendications avancées sur ce site internet.
"Nous avons pris note des indications qui figurent sur le site des talibans. Nous sommes en train de les analyser", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi, refusant de commenter davantage.
Dans une déclaration non authentifiée diffusée vendredi sur leur site internet (www.alemarah.8rf.com), les talibans demandent au "gouvernement français de retirer ses soldats d'Afghanistan dans une semaine" et à "l'administration de Kaboul une réponse rapide à propos d'un échange de prisonniers".
Les deux volontaires français de l'ONG Terre d'enfance, identifiés seulement comme Céline et Eric, et leurs trois accompagnateurs afghans ont été enlevés le 3 avril sur une route de la province de Nimroz (sud-ouest) et, selon les autorités de Nimroz, transférés dans celle voisine d'Helmand, place forte des insurgés.
Paris a de son côté indiqué "analyser" les revendications avancées sur ce site internet.
"Nous avons pris note des indications qui figurent sur le site des talibans. Nous sommes en train de les analyser", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi, refusant de commenter davantage.