Arrivé en France
Eric Damfreville, l'ex-otage français libéré vendredi par les talibans après 38 jours de captivité en Afghanistan est arrivé en France.
Son avion s'est posé samedi peu avant 08H30 sur l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris, ont constaté des journalistes de l'AFP.
L'employé de l'organisation humanitaire Terre d'Enfance a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy.
L'ex-otage a affirmé avoir été "bien traité" durant ses 38 jours de captivité, peu après son arrivée à l'aéroport, où il est apparu éprouvé physiquement, portant une couverture de survie, un bandeau sur l'oeil et avec une perfusion.
Son avion s'est posé samedi peu avant 08H30 sur l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris, ont constaté des journalistes de l'AFP.
L'employé de l'organisation humanitaire Terre d'Enfance a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy.
L'ex-otage a affirmé avoir été "bien traité" durant ses 38 jours de captivité, peu après son arrivée à l'aéroport, où il est apparu éprouvé physiquement, portant une couverture de survie, un bandeau sur l'oeil et avec une perfusion.
Cinq semaines enchaîné et bâillonné
"Nous avons relâché le citoyen français aujourd'hui à 17H30 (13H00 GMT) dans le district de Maiwand de la province de Kandahar" dans le sud du pays, a affirmé un porte-parole habituel des talibans, Yousuf Ahmadi.
"Nous l'avons remis aux chefs tribaux et il a ensuite été remis à la Croix-Rouge", a ajouté le porte-parole des talibans.
Il a passé sous silence le sort des trois otages afghans.
"Les autorités françaises restent fortement mobilisées pour la libération des trois autres otages afghans", a déclaré à Paris Philippe Douste-Blazy.
Le chef adjoint de la délégation de la Croix-Rouge en Afghanistan, Franz Rauchenstein, a rapidement confirmé cette libération, saluée par le président français sortant Jacques Chirac.
Selon Antoine Vuillaume, président de Terre d'Enfance, son état de santé serait "assez dégradé", le travailleur humanitaire étant resté plus de cinq semaines "enchaîné et bâillonné".
"Nous l'avons remis aux chefs tribaux et il a ensuite été remis à la Croix-Rouge", a ajouté le porte-parole des talibans.
Il a passé sous silence le sort des trois otages afghans.
"Les autorités françaises restent fortement mobilisées pour la libération des trois autres otages afghans", a déclaré à Paris Philippe Douste-Blazy.
Le chef adjoint de la délégation de la Croix-Rouge en Afghanistan, Franz Rauchenstein, a rapidement confirmé cette libération, saluée par le président français sortant Jacques Chirac.
Selon Antoine Vuillaume, président de Terre d'Enfance, son état de santé serait "assez dégradé", le travailleur humanitaire étant resté plus de cinq semaines "enchaîné et bâillonné".
Sur la base de déclarations de Nicolas Sarkozy
Eric Damfreville avait été enlevé le 3 avril dans la province de Nimroz (sud-ouest) avec sa collègue française Céline Cordelier et trois accompagnateurs afghans.
Les talibans, qui ont libéré la Française le 28 avril, exigeaient de la France qu'elle cesse de soutenir militairement le gouvernement afghan et demandaient le retrait de ses troupes d'Afghanistan, soit environ un millier d'hommes.
Qari Yousef Ahmadi, porte-parole des talibans, a expliqué à l'Associated Press que la décision de libérer le deuxième otage français avait été prise en coordination avec les chefs tribaux, sur la base de déclarations de Nicolas Sarkozy, élu dimanche à la présidence de la République française.
Peu avant son élection, M. Sarkozy avait notamment affirmé qu'il "poursuivrait" le retrait des troupes françaises d'Afghanistan s'il était élu à l'Elysée.
La France entretient en Afghanistan un contingent d'un millier de militaires au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) qui compte 37.000 soldats de 37 pays sous commandement de l'Otan.
Les talibans, qui ont libéré la Française le 28 avril, exigeaient de la France qu'elle cesse de soutenir militairement le gouvernement afghan et demandaient le retrait de ses troupes d'Afghanistan, soit environ un millier d'hommes.
Qari Yousef Ahmadi, porte-parole des talibans, a expliqué à l'Associated Press que la décision de libérer le deuxième otage français avait été prise en coordination avec les chefs tribaux, sur la base de déclarations de Nicolas Sarkozy, élu dimanche à la présidence de la République française.
Peu avant son élection, M. Sarkozy avait notamment affirmé qu'il "poursuivrait" le retrait des troupes françaises d'Afghanistan s'il était élu à l'Elysée.
La France entretient en Afghanistan un contingent d'un millier de militaires au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) qui compte 37.000 soldats de 37 pays sous commandement de l'Otan.