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Afghanistan : un peuple meurtri…

Rédigé par Mom Nicolas | Mercredi 21 Août 2002 à 00:00

           

Des révélations du magasine Newsweek, donne un autre visage de la guerre d'Afghanistan, baptisée 'liberté immuable'… Un charnier découvert sur le site de Dasht-e-leily, prés de Sheberghan, au nord de l’Afghanistan, met la lumière sur les actes et les intentions de certains chefs afghans, tel que le générale Dostom.



Des révélations du magasine Newsweek, donne un autre visage de la guerre d'Afghanistan baptisée 'liberté immuable'…  Un charnier découvert sur le site de Dasht-e-leily, prés de Sheberghan, au nord de l’Afghanistan, met la lumière sur les actes et les intentions de certains chefs afghans, tel que le générale Dostom.  

 

Plus de mille personnes sont mortes d'une mort lente par asphixie 

Selon l’organisation américaine, «Médecins pour les droits de l’homme  (PHR), cette fosse commune contiendrait plus d’un millier de corps talibans et d’autres prisonniers fait par les forces fidèles commandé par Dostom, membres de l’alliance du nord. Une autopsie de trois cadavres révélerait une mort lente par asphyxie.

Les prisonniers auraient été transportés dans des conteneurs sur des semi-remorques et auraient ainsi péri étouffés. « Plus de mille personnes sont mortes» affirme Aziz ur-Rahman Razekh , directeur de l’organisation afghane des droits de l’homme, au quotidien Le Monde.

 

Les Etats unis n'ont pas réagit

Malgré la publication d’un rapport, en mai dernier, de l’organisation américaine PHR sur la découverte de fosses communes, et malgré la diffusion , en juin, d’un documentaire de Jamie Doran, un cinéaste irlandais, sur les mêmes événements, les états unis n’ont pas réagit. Toujours selon le quotidien Le Monde : « si les collaborateurs du secrétaire d’état, Colin Powell, s’étaient montrés préoccupés (…) ceux du ministre de la défense Donald Rumsfeld, avaient indiqué sèchement que celui-ci n’ordonnerait aucune enquête. »  

 

Dispariton de preuves

Ce refus des Etats Unis de mener toute enquête n’est que la suite logique des bombardements, et du refus de ces derniers de ratifier la Cour pénale internationale. « La plus grande démocratie du monde » est accusé selon le Times de Londre, d’avoir fait disparaître les preuves qui accusaient les soldats américains d’avoir bombardé par erreur une cérémonie de mariage, faisant 48 morts et 118 blessés. Un rapport sur ces événements fait par les Nations Unis avait été enterré par la suite…

  

Mais comme le dit le porte parole du générale Dostom «les charniers sont devenus un phénomène malheureux dans tous les camps pendant le conflit »…





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