L'affaire avait été fortement médiatisée, le procès et son issue bien moins. Le septuagénaire qui avait blessé un jardinier à coups de cutter après avoir proféré des insultes racistes a été condamné, lundi 15 janvier, par le tribunal de Créteil à un an de prison ferme. L'agression a eu lieu en novembre 2023 à Villecresnes, dans le Val-de-Marne.
Le retraité, qui avait insulté sa victime de « bougnoule », a été reconnu coupable de violences volontaires en raison de la race, de l'ethnie ou de la religion, de dégradations et d'injures racistes. Il a été condamné à quatre ans de prison dont trois assortis d'un sursis probatoire de deux ans, conformément aux réquisitions du parquet. La peine d'un an ferme pourra être effectuée à domicile, sous bracelet électronique. L'homme, qui a présenté ses excuses lors de son procès, devra en outre payer 5 000 euros à la victime.
Au sortir du procès, le jardinier s'est déclaré déçu car il souhaitait la requalification des faits de sorte à ce que le prévenu soit poursuivi pour « tentative de meurtre ». Le parquet a néanmoins estimé qu'il n'y avait pas d'intention d'homicide, relevant que le pronostic vital de la victime n'avait jamais été engagé.
Lire aussi :
Racisme : après avoir été insulté de « sale bougnoule », un jardinier agressé au cutter
Le retraité, qui avait insulté sa victime de « bougnoule », a été reconnu coupable de violences volontaires en raison de la race, de l'ethnie ou de la religion, de dégradations et d'injures racistes. Il a été condamné à quatre ans de prison dont trois assortis d'un sursis probatoire de deux ans, conformément aux réquisitions du parquet. La peine d'un an ferme pourra être effectuée à domicile, sous bracelet électronique. L'homme, qui a présenté ses excuses lors de son procès, devra en outre payer 5 000 euros à la victime.
Au sortir du procès, le jardinier s'est déclaré déçu car il souhaitait la requalification des faits de sorte à ce que le prévenu soit poursuivi pour « tentative de meurtre ». Le parquet a néanmoins estimé qu'il n'y avait pas d'intention d'homicide, relevant que le pronostic vital de la victime n'avait jamais été engagé.
Lire aussi :
Racisme : après avoir été insulté de « sale bougnoule », un jardinier agressé au cutter