Le Conseil français du culte musulman a suivi avec beaucoup d’inquiétude les dernières informations liées aux agressions de femmes musulmanes portant un foulard notamment l’agression qui a visé une femme enceinte, jeudi 13 juin 2013, à Argenteuil.
Les policiers chargés d’enquêter sur cette agression avaient relevé, en un premier temps, des « zones d’ombre » sur les déclarations et le témoignage de la victime ainsi que sur les circonstances générales de l’agression.
Le CFCM, qui appris avec une grande émotion la mort du bébé de la victime, présente à cette dernière et à ses proches ses sincères condoléances et les assure de son soutien et de sa solidarité.
Cette perte tragique remet en question les premières conclusions des enquêteurs et montre à l’évidence que l’absence de témoins autres que la victime ne saurait être un motif pour mettre en doute la réalité de l’agression.
Le CFCM demande aux pouvoirs publics de mettre à la disposition du juge d’instruction, en charge de l’enquête sur cette agression, les moyens suffisants pour la faire aboutir.
Le CFCM note que les agressions qui touchent les femmes portant un foulard se multiplient à proximité de chaque débat sur le port de foulard ou du voile dit islamique.
Le CFCM qui appelle les pouvoirs publics à prendre les mesures qui s’imposent afin de faire face à la recrudescence inquiétante des actes antimusulmans en France, appelle les musulmans de France également à faire confiance aux valeurs de respect et de fraternité qui animent l’immense majorité de nos concitoyens.
Fait à Paris le 20 juin 2013
Mohammed MOUSSAOUI
Président du CFCM
Les policiers chargés d’enquêter sur cette agression avaient relevé, en un premier temps, des « zones d’ombre » sur les déclarations et le témoignage de la victime ainsi que sur les circonstances générales de l’agression.
Le CFCM, qui appris avec une grande émotion la mort du bébé de la victime, présente à cette dernière et à ses proches ses sincères condoléances et les assure de son soutien et de sa solidarité.
Cette perte tragique remet en question les premières conclusions des enquêteurs et montre à l’évidence que l’absence de témoins autres que la victime ne saurait être un motif pour mettre en doute la réalité de l’agression.
Le CFCM demande aux pouvoirs publics de mettre à la disposition du juge d’instruction, en charge de l’enquête sur cette agression, les moyens suffisants pour la faire aboutir.
Le CFCM note que les agressions qui touchent les femmes portant un foulard se multiplient à proximité de chaque débat sur le port de foulard ou du voile dit islamique.
Le CFCM qui appelle les pouvoirs publics à prendre les mesures qui s’imposent afin de faire face à la recrudescence inquiétante des actes antimusulmans en France, appelle les musulmans de France également à faire confiance aux valeurs de respect et de fraternité qui animent l’immense majorité de nos concitoyens.
Fait à Paris le 20 juin 2013
Mohammed MOUSSAOUI
Président du CFCM