Sur le vif
L’Aïd al-Adha aura lieu cette année 1445/2024 du dimanche 16 juin au mardi 18 juin. A l’approche de cette fête qui dure trois jours, une liste officielle des abattoirs temporaires agréés en France par le ministère de l’Agriculture pour la durée de l’Aïd al-Adha 2024 a été rendue publique, mercredi 12 juin, dans le Journal officiel. Dans sa version initiale (à consulter plus bas), figurent 38 structures agréées pour permettre aux musulmans de France d’abattre l’animal de leur choix dans le cadre d’une fête qui commémore le sacrifice du Prophète Abraham.
Le nombre d’abattoirs est sensiblement le même qu’en 2023 (40) à ce jour. Il ne bouge quasiment pas dans la Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Auvergne-Rhône-Alpes, qui comptent respectivement 14 et 6 structures temporaires autorisées à procéder à l'abattage des animaux pour l'Aïd en 2024. La Corse en dispose de cinq. Ils sont quatre en Bourgogne-Franche-Comté. Additionnés aux abattoirs pérennes, ils sont une quinzaine dans cette région, informe la préfecture du Jura.
« Dans les zones où la capacité d’abattage est insuffisante, voire nulle, la recherche d’établissements d’abattage susceptibles de répondre aux demandes devra être systématiquement étendue aux régions mieux pourvues », a-t-il été demandé aux préfets dans une circulaire émise en avril dernier par les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture.
Les musulmans vivant dans les départements dépourvus de structures pérennes ou temporaires mais tenant tout de même à sacrifier un animal devront donc faire de la route pour assouvir ce désir. Car l’acte sacrificiel doit être effectué par des sacrificateurs habilités, dans des abattoirs agréés par l’État, « dans le respect des règlementations relatives à la sécurité sanitaire », sous peine de lourdes sanctions, rappelle le Conseil français du culte musulman (CFCM).
L’Aisne ne disposant pas de structures, la préfecture a ainsi invité les fidèles musulmans à se rapprocher des abattoirs agréés situés à proximité du département. Huit adresses sont données : deux dans la région Grand Est, trois dans les Hauts-de-France et quatre en Ile-de-France : à Jossigny et à Meaux, en Seine-et-Marne, à Dugny, en Seine-Saint-Denis, et à Ezzanville, dans le Val d'Oise.
Au regard du nombre et de la capacité limitée des structures d’abattage agréés, le CFCM rappelle également que l’acte sacrificiel peut intervenir sur les trois jours de l’Aïd al-Adha et que le sacrifice par délégation est unanimement autorisé.
Le nombre d’abattoirs est sensiblement le même qu’en 2023 (40) à ce jour. Il ne bouge quasiment pas dans la Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Auvergne-Rhône-Alpes, qui comptent respectivement 14 et 6 structures temporaires autorisées à procéder à l'abattage des animaux pour l'Aïd en 2024. La Corse en dispose de cinq. Ils sont quatre en Bourgogne-Franche-Comté. Additionnés aux abattoirs pérennes, ils sont une quinzaine dans cette région, informe la préfecture du Jura.
« Dans les zones où la capacité d’abattage est insuffisante, voire nulle, la recherche d’établissements d’abattage susceptibles de répondre aux demandes devra être systématiquement étendue aux régions mieux pourvues », a-t-il été demandé aux préfets dans une circulaire émise en avril dernier par les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture.
Les musulmans vivant dans les départements dépourvus de structures pérennes ou temporaires mais tenant tout de même à sacrifier un animal devront donc faire de la route pour assouvir ce désir. Car l’acte sacrificiel doit être effectué par des sacrificateurs habilités, dans des abattoirs agréés par l’État, « dans le respect des règlementations relatives à la sécurité sanitaire », sous peine de lourdes sanctions, rappelle le Conseil français du culte musulman (CFCM).
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