La Cour d’appel d’Aix-en-Provence a condamné, mardi 8 août, l’agriculteur Cédric Herrou pour avoir pris en charge des migrants sur le sol italien. Il a écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis.
« C'est une peine d'avertissement. Si vous êtes à nouveau condamné, vous courez le risque que cette peine soit mise à exécution », a averti le président du tribunal. Il y a fort à parier que le militant récidive, à en croire ses déclarations qui ne sont pas teintées du moindre remord. « Ils n'ont qu'à me mettre en prison, ce sera plus simple. (...) Je continuerai à me battre dans la prison » a-t-il déclaré, annonçant qu’il allait se pourvoir en cassation.
« C'est une peine d'avertissement. Si vous êtes à nouveau condamné, vous courez le risque que cette peine soit mise à exécution », a averti le président du tribunal. Il y a fort à parier que le militant récidive, à en croire ses déclarations qui ne sont pas teintées du moindre remord. « Ils n'ont qu'à me mettre en prison, ce sera plus simple. (...) Je continuerai à me battre dans la prison » a-t-il déclaré, annonçant qu’il allait se pourvoir en cassation.
Il y a un « racisme d’Etat »
En 2016, Cédric Herrou avait été condamné en première instance à 3 000 euros d’amendes avec sursis pour avoir pris en stop des migrants près de la frontière italienne. Il avait aussi facilité le squat d’un immeuble désaffecté de la SNCF qui abritait une cinquantaine d’Erythréens.
Pour ces faits, la cour le condamne à verser 1 000 euros de dommages et intérêts. L’agriculteur de la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes) a dénoncé un racisme d’Etat : « Je dirai à toutes les familles que j'ai aidées que je ne regrette rien, que je l'ai fait avec plaisir. (…) Si l'immigration venait du nord de l'Europe, la justice n'agirait pas comme ça, il y a un racisme d'Etat. »
Il en appelle à la responsabilité du président Emmanuel Macron. « Je suis en colère non pas parce qu'on s'acharne sur moi, mais parce qu'on est en train de perdre les fondamentaux de ce qu'est la France. C'est une politique d'extrême droite. J'interpelle M. Macron, il faut qu'il se positionne là-dessus », clame-t-il. Le 24 juillet dernier, Cédric Herrou a été interpellé à la gare de Cannes avec 156 migrants qu'il accompagnait vers Marseille afin qu'ils y effectuent des demandes d'asiles.
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Il en appelle à la responsabilité du président Emmanuel Macron. « Je suis en colère non pas parce qu'on s'acharne sur moi, mais parce qu'on est en train de perdre les fondamentaux de ce qu'est la France. C'est une politique d'extrême droite. J'interpelle M. Macron, il faut qu'il se positionne là-dessus », clame-t-il. Le 24 juillet dernier, Cédric Herrou a été interpellé à la gare de Cannes avec 156 migrants qu'il accompagnait vers Marseille afin qu'ils y effectuent des demandes d'asiles.
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