Dons en argent aux associations. Parce que des associations locales et nationales travaillent de longue date sur la question des réfugiés, les dons en argent sont essentiels afin qu'ils puissent faire face au surplus d'activités générés ces dernières mois par l'aggravation des conflits au Moyen-Orient.
L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) de même que France Terre d’Asile, qui accompagne les demandeurs d'asile dans leurs démarches administratives et leur hébergement, ou encore La Cimade, une association de solidarité active avec les réfugiés, sont en première ligne. La liste des organisations est bien entendu non exhaustive. Un tour dans le site Comité de la charte, listant des ONG à qui les particuliers peuvent donner en toute confiance, donne déjà des pistes sur celles qui sont spécialisés dans l'aide aux migrants mais aussi l'appui au développement.
En écho aux rassemblements citoyens organisés à travers la France, dont une qui a rassemblé samedi 6 septembre entre 5 000 et 10 000 personnes à Paris, une soixantaine d’artistes se sont engagés à donner de l'argent à une association d’aide aux réfugiés. « Nous ne pouvons pas rester claquemurés dans l'indifférence et le silence devant la tragédie de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui meurent faute d'être accueillis, victimes de la barbarie et de la guerre dans leurs propres pays et du repli sur soi dans les nôtres », ont-ils indiqué dans un appel relayé par le JDD.
Dons en nature. Les dons de vêtements, de couvertures, de nourriture ou d'objets divers sont aussi d'une grande aide sur le plan local. En complément des dons en nature, le bénévolat est très recherché. A Paris par exemple,, le collectif La Chapelle en lutte, avec la Maison des réfugiés, fait appel aux bonnes volontés pour accompagner les réfugiés dans leurs difficiles démarches. Dernièrement, une cinquantaine de personnes ont été expulsées du square de la Chapelle et campent pour le moment devant la mairie du 18e arrondissement. La solidarité est requise... Un tour dans sa ville et sa région vous permettra de connaître les collectifs locaux qui se battent aux côtés des réfugiés pour leur dignité et de connaître leurs besoins.
L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) de même que France Terre d’Asile, qui accompagne les demandeurs d'asile dans leurs démarches administratives et leur hébergement, ou encore La Cimade, une association de solidarité active avec les réfugiés, sont en première ligne. La liste des organisations est bien entendu non exhaustive. Un tour dans le site Comité de la charte, listant des ONG à qui les particuliers peuvent donner en toute confiance, donne déjà des pistes sur celles qui sont spécialisés dans l'aide aux migrants mais aussi l'appui au développement.
En écho aux rassemblements citoyens organisés à travers la France, dont une qui a rassemblé samedi 6 septembre entre 5 000 et 10 000 personnes à Paris, une soixantaine d’artistes se sont engagés à donner de l'argent à une association d’aide aux réfugiés. « Nous ne pouvons pas rester claquemurés dans l'indifférence et le silence devant la tragédie de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui meurent faute d'être accueillis, victimes de la barbarie et de la guerre dans leurs propres pays et du repli sur soi dans les nôtres », ont-ils indiqué dans un appel relayé par le JDD.
Dons en nature. Les dons de vêtements, de couvertures, de nourriture ou d'objets divers sont aussi d'une grande aide sur le plan local. En complément des dons en nature, le bénévolat est très recherché. A Paris par exemple,, le collectif La Chapelle en lutte, avec la Maison des réfugiés, fait appel aux bonnes volontés pour accompagner les réfugiés dans leurs difficiles démarches. Dernièrement, une cinquantaine de personnes ont été expulsées du square de la Chapelle et campent pour le moment devant la mairie du 18e arrondissement. La solidarité est requise... Un tour dans sa ville et sa région vous permettra de connaître les collectifs locaux qui se battent aux côtés des réfugiés pour leur dignité et de connaître leurs besoins.
Comme à la maison. Le dispositif CALM, qui se présente comme le premier réseau en France d’hébergement des réfugiés chez l’habitant initié par l'association Singa, connaît un vif succès ces derniers jours. « CALM n’est pas un simple réseau d’hébergement, c’est une véritable expérience humaine qui doit nous permettre de nous rencontrer et nous enrichir les uns les autres », écrit-on sur le site où un appel aux dons est visible. Face à l’engouement et aux centaines de propositions qui lui sont parvenues, le dispositif est amené à se développer.
Welcome en France. Bien avant Calm, il existe le Service jésuite des réfugiés (JRS) France. Depuis 2009, l’association, qui travaille sous l'égide de la fondation Caritas (Secours Catholique), « propose l’hospitalité d’un demandeur d’asile pendant une durée courte ».
« Mais l’hébergement, si important soit-il, n’est pas le plus important des besoins des réfugiés qui trop souvent ne rencontrent pas les habitants du pays, mais seulement des agents administratifs … pas toujours bienveillants », note JRS. « Comme tout un chacun, ils ont besoin de relations amicales. Etre connu et apprécié aide à porter les difficultés du moment. » Le plus de JRS par rapport à CALM : son expérience de six ans dans le domaine de l'accueil des réfugiés. Parce que héberger un réfugié chez soi n'est pas aussi facile qu'on l'imagine, l'organisation et la coordination sont nécessaires.
« Mais l’hébergement, si important soit-il, n’est pas le plus important des besoins des réfugiés qui trop souvent ne rencontrent pas les habitants du pays, mais seulement des agents administratifs … pas toujours bienveillants », note JRS. « Comme tout un chacun, ils ont besoin de relations amicales. Etre connu et apprécié aide à porter les difficultés du moment. » Le plus de JRS par rapport à CALM : son expérience de six ans dans le domaine de l'accueil des réfugiés. Parce que héberger un réfugié chez soi n'est pas aussi facile qu'on l'imagine, l'organisation et la coordination sont nécessaires.
Aider les réfugiés. Cette plateforme web, qui se présente comme le portail des solidarités avec les migrants et réfugiés, liste à travers une carte de France, ici bas et actualisée chaque jour, les initiatives (en vert), les volontaires (en rouge) et les propositions d’hébergement de refugiés (en orange) en partenariat avec Singa.
L’initiative est portée « à titre strictement personnelle » par Julien Bayou et Anne-Cécile Mailfert. Mise en ligne vendredi 4 septembre, le site totalisait dimanche « plus de 80 000 vues » ainsi qu’« une quarantaine d'initiatives pour les réfugiés et plus de 2000 personnes prêtes à aider », nous déclare-t-on.
L’initiative est portée « à titre strictement personnelle » par Julien Bayou et Anne-Cécile Mailfert. Mise en ligne vendredi 4 septembre, le site totalisait dimanche « plus de 80 000 vues » ainsi qu’« une quarantaine d'initiatives pour les réfugiés et plus de 2000 personnes prêtes à aider », nous déclare-t-on.
Des mairies volontaristes. L'action publique est nécessaire dans ce dossier et, en complément des actions précitées, participer à des rassemblements de masse dans sa ville peut parfois se révéler décisif pour inciter des maires à s'engager sur la voie de la solidarité. Face à la frilosité du gouvernement, plusieurs municipalités ont déjà pris les devants et ont signifié leur engagement à accueillir des réfugiés dans leurs villes. Parmi elles, on compte Besançon, Clermont-Ferrand, Lille, Metz, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse…
Les volontaires ne sont encore que quelques dizaines : une goutte d’eau face aux 36 000 communes de France. Toutefois, Bernard Cazeneuve, prenant la mesure politique de l’élan de solidarité locale face à ce qu’il décrit comme une « crise inédite qui menace l’intégration européenne », a convié ces maires à une réunion le 12 septembre pour coordonner les initiatives.
Les volontaires ne sont encore que quelques dizaines : une goutte d’eau face aux 36 000 communes de France. Toutefois, Bernard Cazeneuve, prenant la mesure politique de l’élan de solidarité locale face à ce qu’il décrit comme une « crise inédite qui menace l’intégration européenne », a convié ces maires à une réunion le 12 septembre pour coordonner les initiatives.
Une stratégie commune nécessaire
La bonne répartition des réfugiés à travers la France mais aussi l’Europe est un enjeu crucial, à l’heure où plusieurs pays d’Europe de l’Est sont réticents à ouvrir leurs frontières, jusqu’à adopter des lois anti-immigration répressives comme en Hongrie. Le Haut-commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a appelé « un effort commun massif » pour la répartition d'au moins 200 000 demandeurs d'asile dans l'Union européenne. « Aucun pays ne peut répondre seul à la crise et aucun pays ne doit refuser de prendre sa part », a-t-il déclaré, appelant à la mise en place d’une « stratégie commune basée sur la responsabilité, la solidarité et la confiance ».
Face aux mobilisations, François Hollande s'est résolu à annoncer l'accueil de 24 000 réfugiés sur les deux prochaines années. lors de la conférence de presse à l'Elysée lundi 7 septembre. Très loin derrière l'Allemagne qui prévoit d'accueillir juste cette année... 800 000 demandeurs d’asile.
Avec l’afflux important des réfugiés en Europe, le succès des initiatives, portées par des citoyens engagés, ne se démentent pas. Dans le même temps, de récents sondages indiquent qu'une majorité de Français sont opposés à l'assouplissement des règles d'accueil comme l'a fait l'Allemagne, y compris pour les Syriens. Les sondages aux oubliettes et agissez dans la mesure du possible ! Des solutions sont à portée à main.
Face aux mobilisations, François Hollande s'est résolu à annoncer l'accueil de 24 000 réfugiés sur les deux prochaines années. lors de la conférence de presse à l'Elysée lundi 7 septembre. Très loin derrière l'Allemagne qui prévoit d'accueillir juste cette année... 800 000 demandeurs d’asile.
Avec l’afflux important des réfugiés en Europe, le succès des initiatives, portées par des citoyens engagés, ne se démentent pas. Dans le même temps, de récents sondages indiquent qu'une majorité de Français sont opposés à l'assouplissement des règles d'accueil comme l'a fait l'Allemagne, y compris pour les Syriens. Les sondages aux oubliettes et agissez dans la mesure du possible ! Des solutions sont à portée à main.