Akbar Ganji, qui vient de recevoir à Moscou la Plume d'or de la liberté, a déclaré mardi qu'il comptait retourner vivre en Iran où il vient de passer six ans en prison. "Oui, je retournerai en Iran", a-t-il répondu à un journaliste qui lui demandait s'il allait rentrer dans son pays ou s'exiler, lors du 59ème Congrès mondial des journaux à Moscou.
Ce journaliste dissident iranien parlait en public pour la première fois depuis sa libération en mars. "J'essaierai d'exprimer mon point de vue critique comme je l'ai fait par le passé", a-t-il ajouté. Arrivé vendredi à Moscou, il avait obtenu un passeport des autorités iraniennes, mais des incertitudes ont demeuré jusqu'au bout sur sa venue. Il doit se rendre ensuite en Italie, puis en France après quoi il prévoit de retourner en Iran.
"Il y a eu des pressions sur le régime, ils ont été sous pression pour qu'on me laisse partir", a déclaré M. Ganji qui s'exprimait en farsi et dont les propos étaient traduits en anglais. "Nous demandons l'établissement de la démocratie en Iran. Cela ne peut pas être imposé de l'extérieur. C'est à nous de lutter pour que notre pays soit démocratique", a déclaré le journaliste.
"L'Iran n'est pas un régime fasciste et totalitaire comme l'était celui de Staline. On peut encore entendre des défenseurs de la liberté", a-t-il néanmoins ajouté.
Ce journaliste dissident iranien parlait en public pour la première fois depuis sa libération en mars. "J'essaierai d'exprimer mon point de vue critique comme je l'ai fait par le passé", a-t-il ajouté. Arrivé vendredi à Moscou, il avait obtenu un passeport des autorités iraniennes, mais des incertitudes ont demeuré jusqu'au bout sur sa venue. Il doit se rendre ensuite en Italie, puis en France après quoi il prévoit de retourner en Iran.
"Il y a eu des pressions sur le régime, ils ont été sous pression pour qu'on me laisse partir", a déclaré M. Ganji qui s'exprimait en farsi et dont les propos étaient traduits en anglais. "Nous demandons l'établissement de la démocratie en Iran. Cela ne peut pas être imposé de l'extérieur. C'est à nous de lutter pour que notre pays soit démocratique", a déclaré le journaliste.
"L'Iran n'est pas un régime fasciste et totalitaire comme l'était celui de Staline. On peut encore entendre des défenseurs de la liberté", a-t-il néanmoins ajouté.