Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi Jean Tigana, ex-entraîneur du club anglais de Fulham, à 1.000 euros d'amende avec sursis pour complicité de diffamation envers Mohamed al-Fayed, propriétaire du club londonien, à la suite de propos tenus dans le journal "L'Equipe". Le journaliste qui avait interrogé Jean Tigana et le directeur du quotidien sportif ont été condamnés à 1.000 euros d'amende. Les trois hommes devront verser un euro de dommages et intérêts à M. Al-Fayed. Le jugement n'était pas disponible dans l'immédiat.
Le ministère public avait requis une relaxe à l'égard de l'ancien milieu de terrain de l'équipe de France des années 80 estimant que les propos reprochés à M. Tigana n'étaient pas diffamatoires car ne visant aucun faits précis. "Moi, je serai en danger physiquement quand tout sera terminé, quand il aura perdu tous ses procès contre moi", avait déclaré l'ancien joueur de l'équipe de France, entraîneur de Fulham de 2000 à 2003, au journal "L'Equipe" daté du 24 mars 2005.
L'homme d'affaires égyptien, propriétaire du magasin londonien Harrod's demandait 30.000 euros de dommages et intérêts à M. Tigana, aujourd'hui entraîneur du club stambouliote de Besiktas, et un euro au directeur de publication du quotidien sportif ainsi qu'au journaliste. Le milliardaire avait engagé et perdu une procédure en Grande-Bretagne contre Jean Tigana afin de le licencier pour faute lourde de son poste de manager général du club de Fulham.
Le ministère public avait requis une relaxe à l'égard de l'ancien milieu de terrain de l'équipe de France des années 80 estimant que les propos reprochés à M. Tigana n'étaient pas diffamatoires car ne visant aucun faits précis. "Moi, je serai en danger physiquement quand tout sera terminé, quand il aura perdu tous ses procès contre moi", avait déclaré l'ancien joueur de l'équipe de France, entraîneur de Fulham de 2000 à 2003, au journal "L'Equipe" daté du 24 mars 2005.
L'homme d'affaires égyptien, propriétaire du magasin londonien Harrod's demandait 30.000 euros de dommages et intérêts à M. Tigana, aujourd'hui entraîneur du club stambouliote de Besiktas, et un euro au directeur de publication du quotidien sportif ainsi qu'au journaliste. Le milliardaire avait engagé et perdu une procédure en Grande-Bretagne contre Jean Tigana afin de le licencier pour faute lourde de son poste de manager général du club de Fulham.