« De Toi (seul) dont nous implorons Secours » est une exigence de Dieu dans le pacte de la Fatiha. En signant ce pacte, le fidèle musulman s'engage ainsi à deux choses. D'une part, il peut implorer le Secours de Dieu. D'autre part, il n'implore aucun autre secours en dehors du Secours de Dieu.
La restriction de la gamme d'interlocuteurs est l'aspect pertinent de ce message coranique. Solliciter l'aide d'autrui est un usage ordinaire entre humains. Un ami, un parent ou un voisin peut nous porter secours en cas de besoin. Quand cela se produit, le signataire du pacte de la Fatiha accueille l'aide et l'attribue à Dieu en disant « Al-Hamdulillah », Louange à Dieu.
L'ami, le parent ou le voisin qui nous porte secours est alors un « instrument de Dieu » pour tenir Sa promesse. Car Dieu tient toujours Ses promesses. Il le fait selon des voies et méthodes qui peuvent nous échapper. La vigilance est de mise pour reconnaître les signes de Dieu et Lui rendre grâce.
On raconte l'histoire d'un serviteur de Dieu qui vit en conscience et consacre son existence à servir son Seigneur. Il ne place rien au-dessus de Dieu. Quelle que soit l'épreuve, notre homme s'en remet à Dieu et à Lui seul, Celui qui nous a enseigné : « De Toi seul nous implorons Secours. »
La restriction de la gamme d'interlocuteurs est l'aspect pertinent de ce message coranique. Solliciter l'aide d'autrui est un usage ordinaire entre humains. Un ami, un parent ou un voisin peut nous porter secours en cas de besoin. Quand cela se produit, le signataire du pacte de la Fatiha accueille l'aide et l'attribue à Dieu en disant « Al-Hamdulillah », Louange à Dieu.
L'ami, le parent ou le voisin qui nous porte secours est alors un « instrument de Dieu » pour tenir Sa promesse. Car Dieu tient toujours Ses promesses. Il le fait selon des voies et méthodes qui peuvent nous échapper. La vigilance est de mise pour reconnaître les signes de Dieu et Lui rendre grâce.
On raconte l'histoire d'un serviteur de Dieu qui vit en conscience et consacre son existence à servir son Seigneur. Il ne place rien au-dessus de Dieu. Quelle que soit l'épreuve, notre homme s'en remet à Dieu et à Lui seul, Celui qui nous a enseigné : « De Toi seul nous implorons Secours. »
Il importe de reconnaître le Secours divin et les conditions de sa manifestation
L'homme a 40 ans environ quand un cyclone se dirige vers son île. La météo est triste, elle prévoit l'inondation du quartier. Des équipes de secours arrivent pour l'évacuation. Notre homme a foi en Dieu et reste serein. Les camions de pompier font leur ballet. Le quartier est vidé. Un camion balaie vint le chercher, il refuse de monter. Celui qui compte sur le Secours de Dieu ne craint rien.
Le cyclone fait des dégâts ; pluies diluviennes. L'eau envahit le quartier et monte. Dans sa ronde, un canoë de sauvetage fait un détour et rencontre notre homme. On souhaite l'embarquer mais il refuse de monter. Celui qui compte sur le Secours de Dieu ne craint rien. Puis il se réfugie sur le toit de sa maison, plus proche des Cieux, en attendant le Secours de Dieu.
La nuit tombe. Le Serviteur de Dieu sur son toit attend dans le noir sous la pluie battante alors que montent les eaux. Comme par miracle, une équipe de surveillance localise l'homme et signale sa position à la base des secours. Un hélicoptère de sauveteur est envoyé. Un panier de sauvetage est largué mais le Serviteur de Dieu refuse cette aide : il ne compte que sur le Secours de son Seigneur.
Les eaux montent. Au final, les flots emportent notre homme sans lui laisser de chance. Arrivé dans les Cieux, il est reçu au bureau des réclamations : « J'ai passé ma vie à servir. Voilà une inondation et j'ai attendu le Secours de Dieu en vain. Me voici ici maintenant ; nous avions un pacte ! », dit-il.
L'ange enregistra la plainte et alla chercher le dossier du Serviteur de Dieu. Il dit : « Votre dossier indique qu'on vous a envoyé un camion de pompiers. Puis on vous a envoyé un canoë de sauvetage. On vous a aussi diligenté un hélicoptère spécial pour vous. Que vouliez-vous de plus ? »
Il importe de comprendre le « Secours de Dieu » du verset 4 de la sourate Fatiha car il existe plusieurs types de secours. Il importe de reconnaître le Secours divin et les conditions de sa manifestation.
Le cyclone fait des dégâts ; pluies diluviennes. L'eau envahit le quartier et monte. Dans sa ronde, un canoë de sauvetage fait un détour et rencontre notre homme. On souhaite l'embarquer mais il refuse de monter. Celui qui compte sur le Secours de Dieu ne craint rien. Puis il se réfugie sur le toit de sa maison, plus proche des Cieux, en attendant le Secours de Dieu.
La nuit tombe. Le Serviteur de Dieu sur son toit attend dans le noir sous la pluie battante alors que montent les eaux. Comme par miracle, une équipe de surveillance localise l'homme et signale sa position à la base des secours. Un hélicoptère de sauveteur est envoyé. Un panier de sauvetage est largué mais le Serviteur de Dieu refuse cette aide : il ne compte que sur le Secours de son Seigneur.
Les eaux montent. Au final, les flots emportent notre homme sans lui laisser de chance. Arrivé dans les Cieux, il est reçu au bureau des réclamations : « J'ai passé ma vie à servir. Voilà une inondation et j'ai attendu le Secours de Dieu en vain. Me voici ici maintenant ; nous avions un pacte ! », dit-il.
L'ange enregistra la plainte et alla chercher le dossier du Serviteur de Dieu. Il dit : « Votre dossier indique qu'on vous a envoyé un camion de pompiers. Puis on vous a envoyé un canoë de sauvetage. On vous a aussi diligenté un hélicoptère spécial pour vous. Que vouliez-vous de plus ? »
Il importe de comprendre le « Secours de Dieu » du verset 4 de la sourate Fatiha car il existe plusieurs types de secours. Il importe de reconnaître le Secours divin et les conditions de sa manifestation.
La noblesse du doute est de pousser le croyant à l'action sans savoir l'avenir
Le terme coranique est « Al Isti'ana » qui réfère à une aide circonstanciée qui intervient en phase de finalisation d'une action en cours. Dans la sourate Fatiha, « nasta'inou » (« Nous implorons secours ») est une demande précise concernant un type précis de secours.
La langue arabe offre toute une liste de mots qui pourraient se dire « secourir » en français selon les circonstances. On peut dire madad, yusaeid, lianiqadh, musaeida, aldaem, yataeawan, nasr, mousa'ada et bien d'autres encore. Dans la gamme des possibles, le Coran choisit Isti'ana. L'exemple d'un entrepreneur illustre bien cette situation.
Considérons un entrepreneur qui a conçu un produit innovant. Il commence la production et étudie le marché en se demandant comment l'aborder. A ce stade, s'il entre en prière en comptant sur l'aide de Dieu, sa demande n'entre pas encore dans le cadre précis d'« al-Isti'ana ».
Si l'entrepreneur décide d'une stratégie puis demande le secours de Dieu, il est loin d'« al-Isti'ana ». Par contre, s'il embauche des agents, qu'il descend sur le terrain et commence à démarcher des clients, le produit sous le bras, en suivant sa stratégie, alors il mérite « al-Isti'ana ».
Il s'agit bien d'une action engagée ; en cours d'exécution après analyse et réflexion. Le schéma de l'adage « Aide-toi, le Ciel t'aidera ». C'est aussi le schéma du non-sacrifice d'Abraham qui suit son rêve en confiance. Il aime son fils et il croit en Dieu. Or Dieu lui demande son fils en sacrifice. En effet, Abraham informe son fils de sa décision de le sacrifier. Il résiste aux doutes et l'emmène hors de la cité où il l'allonge, tend son cou et le lève son couteau pour l'abattre. C'est là, à cet instant précis, qu'Abraham reçoit le Secours de Dieu : « al-Isti'ana ». Pas avant !
Nul ne sait l'avenir. Nous pouvons faire des projections, rêver, dresser des perspectives. Une marge d'erreur demeurera toujours. La précision des chiffres, la masse de données peuvent nous rapprocher d'une vérité qui reste toujours probabiliste par rapport à l'avenir. Face à l'avenir, la certitude signifie douter de ses propres doutes. En français, on dit « certainement » quand on est sûr de ses doutes.
Voltaire écrit : « Si la certitude est plus apaisante, le doute est plus noble. » La noblesse du doute est de pousser le croyant à l'action sans savoir l'avenir. Action franche et honnête, menée en confiance et dans la foi en Dieu. Car, à tout moment, le croyant est assuré du Secours de Dieu, al-isti'ana.
Nous avons déjà parlé de « Al-Hamdulillah » qui accueille le succès et l'échec avec gratitude en sachant que tout se passe selon la volonté de Dieu. De la même manière, al-isti'ana libère la prise d'initiative en sachant que l'intelligence de la vie est au service de Dieu pour nous guider. Ce réseau cosmique est un maillage énergétique gigantesque qui fait que tout est connecté, tout est lié pour faire un.
A un moment donné, dans une position donnée, un humain ne peut apprécier qu'un bout de l'avenir et jamais la totalité de l'avenir. Tout projet humain comporte une part de risque, comme un pari sur ce qui pourrait arriver dans le futur. Quelle que soit la qualité de l'analyse, une vie suit le schéma des romans d'espionnage parce que tout se passe bien jusqu'à un imprévu qui fait tout basculer.
Le mécréant fait des plans A, des plans B. Succès ou échec, il fait son bilan et tire des leçons pour améliorer ses prochains plans. Le sage suit son cœur pour agir. Fait au mieux, accueille le résultat et rend gloire à Dieu. Le musulman fait des plans, suit son cœur et agit en comptant sur l'aide de Dieu, le « Secours que Dieu promet à l'humain » quand Il nous fait signer le pacte de la sourate Fatiha.
Que Dieu accepte notre jeûne. Que Son Secours nos localise et nous élève au-dessus des obstacles. Paix et miséricorde divines sur le Prophète de l'islam, sa famille, ses prédécesseurs et tous ceux qui les aiment. Rendez-vous dans nos dou’as à l'heure de l'iftar.
Lire aussi :
Au-delà du Ramadan : adorer Dieu en islam
« C'est Toi que nous adorons, c'est Toi dont nous implorons Secours » : le verset 4 de la sourate Fatiha analysé
Avec la sourate Fatiha, le tawhid en ligne de fond
Le Maître du Jour de la Rétribution : le troisième verset de la sourate Fatiha analysé
Ar-Rahman, Ar-Rahim : le deuxième verset de la sourate Fatiha analysé
Dieu, Allah, le Rabb de tous les mondes dans le Coran
Al-Hamdulilah : le premier verset de la sourate Fatiha analysé
L'importance du chiffre 7 dans la Fatiha
Les quatorze noms de la sourate Fatiha
La structure générale de la sourate Fatiha : le pacte
Au nom de Dieu, bismillah - La basmala de tout les débuts
Comment la première édition du Coran est née
La révélation de la sourate Fatiha
Un Ramadan de Fatihalogie
La langue arabe offre toute une liste de mots qui pourraient se dire « secourir » en français selon les circonstances. On peut dire madad, yusaeid, lianiqadh, musaeida, aldaem, yataeawan, nasr, mousa'ada et bien d'autres encore. Dans la gamme des possibles, le Coran choisit Isti'ana. L'exemple d'un entrepreneur illustre bien cette situation.
Considérons un entrepreneur qui a conçu un produit innovant. Il commence la production et étudie le marché en se demandant comment l'aborder. A ce stade, s'il entre en prière en comptant sur l'aide de Dieu, sa demande n'entre pas encore dans le cadre précis d'« al-Isti'ana ».
Si l'entrepreneur décide d'une stratégie puis demande le secours de Dieu, il est loin d'« al-Isti'ana ». Par contre, s'il embauche des agents, qu'il descend sur le terrain et commence à démarcher des clients, le produit sous le bras, en suivant sa stratégie, alors il mérite « al-Isti'ana ».
Il s'agit bien d'une action engagée ; en cours d'exécution après analyse et réflexion. Le schéma de l'adage « Aide-toi, le Ciel t'aidera ». C'est aussi le schéma du non-sacrifice d'Abraham qui suit son rêve en confiance. Il aime son fils et il croit en Dieu. Or Dieu lui demande son fils en sacrifice. En effet, Abraham informe son fils de sa décision de le sacrifier. Il résiste aux doutes et l'emmène hors de la cité où il l'allonge, tend son cou et le lève son couteau pour l'abattre. C'est là, à cet instant précis, qu'Abraham reçoit le Secours de Dieu : « al-Isti'ana ». Pas avant !
Nul ne sait l'avenir. Nous pouvons faire des projections, rêver, dresser des perspectives. Une marge d'erreur demeurera toujours. La précision des chiffres, la masse de données peuvent nous rapprocher d'une vérité qui reste toujours probabiliste par rapport à l'avenir. Face à l'avenir, la certitude signifie douter de ses propres doutes. En français, on dit « certainement » quand on est sûr de ses doutes.
Voltaire écrit : « Si la certitude est plus apaisante, le doute est plus noble. » La noblesse du doute est de pousser le croyant à l'action sans savoir l'avenir. Action franche et honnête, menée en confiance et dans la foi en Dieu. Car, à tout moment, le croyant est assuré du Secours de Dieu, al-isti'ana.
Nous avons déjà parlé de « Al-Hamdulillah » qui accueille le succès et l'échec avec gratitude en sachant que tout se passe selon la volonté de Dieu. De la même manière, al-isti'ana libère la prise d'initiative en sachant que l'intelligence de la vie est au service de Dieu pour nous guider. Ce réseau cosmique est un maillage énergétique gigantesque qui fait que tout est connecté, tout est lié pour faire un.
A un moment donné, dans une position donnée, un humain ne peut apprécier qu'un bout de l'avenir et jamais la totalité de l'avenir. Tout projet humain comporte une part de risque, comme un pari sur ce qui pourrait arriver dans le futur. Quelle que soit la qualité de l'analyse, une vie suit le schéma des romans d'espionnage parce que tout se passe bien jusqu'à un imprévu qui fait tout basculer.
Le mécréant fait des plans A, des plans B. Succès ou échec, il fait son bilan et tire des leçons pour améliorer ses prochains plans. Le sage suit son cœur pour agir. Fait au mieux, accueille le résultat et rend gloire à Dieu. Le musulman fait des plans, suit son cœur et agit en comptant sur l'aide de Dieu, le « Secours que Dieu promet à l'humain » quand Il nous fait signer le pacte de la sourate Fatiha.
Que Dieu accepte notre jeûne. Que Son Secours nos localise et nous élève au-dessus des obstacles. Paix et miséricorde divines sur le Prophète de l'islam, sa famille, ses prédécesseurs et tous ceux qui les aiment. Rendez-vous dans nos dou’as à l'heure de l'iftar.
Lire aussi :
Au-delà du Ramadan : adorer Dieu en islam
« C'est Toi que nous adorons, c'est Toi dont nous implorons Secours » : le verset 4 de la sourate Fatiha analysé
Avec la sourate Fatiha, le tawhid en ligne de fond
Le Maître du Jour de la Rétribution : le troisième verset de la sourate Fatiha analysé
Ar-Rahman, Ar-Rahim : le deuxième verset de la sourate Fatiha analysé
Dieu, Allah, le Rabb de tous les mondes dans le Coran
Al-Hamdulilah : le premier verset de la sourate Fatiha analysé
L'importance du chiffre 7 dans la Fatiha
Les quatorze noms de la sourate Fatiha
La structure générale de la sourate Fatiha : le pacte
Au nom de Dieu, bismillah - La basmala de tout les débuts
Comment la première édition du Coran est née
La révélation de la sourate Fatiha
Un Ramadan de Fatihalogie