Samedi 8 avril, Alexander Loukachenko, président biélorusse, sera investi pour un troisième mandat consécutif, annonce son service de presse. Le président biélorusse a remporté le scrutin haut la main. Des observateurs occidentaux ont émis des doutes sur l'équité de l'élection et l'opposition a manifesté pendant une semaine à une échelle inédite dans cette ancienne république soviétique dirigée d'une main de fer. Décrit par Washington comme le dernier dictateur d'Europe, Loukachenko a reporté son investiture et est apparu deux fois seulement à la télévision depuis l'élection présidentielle du 19 mars, les traits tirés, laissant accroire qu'il souffrirait des manifestations hostiles à son maintien au pouvoir organisées après l'annonce des résultats.
Un proche conseiller du président a cependant tenu à dissiper ces spéculations.
"La cérémonie d'investiture du président biélorusse Alexander Loukachenko aura lieu le 8 avril", peut-on lire dans un communiqué publié sur son site internet officiel, www.president.gov.by. Guennadi Nevysglas, chef de cabinet du président, a quant à lui assuré aux journalistes que le président était en bonne santé. "Il a joué au hockey (sur glace) samedi encore", a-t-il dit. "Il a battu tout le monde à plate couture, donc son état de santé est excellent. Des diplomates et des opposants ont imputé la relative discrétion de Loukachenko depuis le scrutin au stress dont il souffrirait.
Un proche conseiller du président a cependant tenu à dissiper ces spéculations.
"La cérémonie d'investiture du président biélorusse Alexander Loukachenko aura lieu le 8 avril", peut-on lire dans un communiqué publié sur son site internet officiel, www.president.gov.by. Guennadi Nevysglas, chef de cabinet du président, a quant à lui assuré aux journalistes que le président était en bonne santé. "Il a joué au hockey (sur glace) samedi encore", a-t-il dit. "Il a battu tout le monde à plate couture, donc son état de santé est excellent. Des diplomates et des opposants ont imputé la relative discrétion de Loukachenko depuis le scrutin au stress dont il souffrirait.