Soulagement pour les juifs et les musulmans d’Allemagne. Le parlement a voté, mercredi 12 décembre, une loi qui autorise la circoncision des jeunes garçons pour des motifs religieux.
Le texte de loi a été adopté à une large majorité par la Chambre basse du Parlement (Bundestag) avec 434 voix en sa faveur, 100 contre et 46 abstentions. Il prévoit que les parents puissent donner leur accord à la circoncision de leur garçon, si l'opération respecte un cadre médical professionnel.
Le médecin qui devra la réaliser devra par ailleurs se conformer à « un traitement adapté et effectif de la douleur ». La loi donne également le droit à une personne désignée par une communauté religieuse de réaliser l’opération dans les six premiers mois suivant la naissance d'un enfant.
En juin dernier, un tribunal de grande instance de Cologne avait rendu un jugement assimilant la circoncision religieuse à un acte passible de poursuites pénales, au nom du droit de l'enfant au respect de son intégrité physique après avoir été saisi du cas d’un enfant de 4 ans qui avait souffert de complications après une circoncision.
Cette décision de justice avait suscité un tollé dans les communautés juive et musulmane. Face à eux, des associations de défense de l'enfance et des pédiatres s’étaient opposés à la circoncision pour motifs religieux. Mais la chancelière Angela Merkel, soucieuse de l’image renvoyée par son pays avec cette affaire, avait vivement critiqué cette position.
« Je ne veux pas que l'Allemagne soit le seul pays du monde où les juifs ne peuvent pas pratiquer leur religion. Sinon, on passerait pour une nation de guignols », s’était-t-elle emportée, sans mentionner les musulmans. A présent, les 200 000 juifs du pays peuvent avoir l’esprit tranquille. Tout comme les 4 millions de musulmans vivant en Allemagne.
Lire aussi :
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Analyse : la circoncision religieuse après le jugement de Cologne
La circoncision recommandée par des pédiatres américains
Le texte de loi a été adopté à une large majorité par la Chambre basse du Parlement (Bundestag) avec 434 voix en sa faveur, 100 contre et 46 abstentions. Il prévoit que les parents puissent donner leur accord à la circoncision de leur garçon, si l'opération respecte un cadre médical professionnel.
Le médecin qui devra la réaliser devra par ailleurs se conformer à « un traitement adapté et effectif de la douleur ». La loi donne également le droit à une personne désignée par une communauté religieuse de réaliser l’opération dans les six premiers mois suivant la naissance d'un enfant.
En juin dernier, un tribunal de grande instance de Cologne avait rendu un jugement assimilant la circoncision religieuse à un acte passible de poursuites pénales, au nom du droit de l'enfant au respect de son intégrité physique après avoir été saisi du cas d’un enfant de 4 ans qui avait souffert de complications après une circoncision.
Cette décision de justice avait suscité un tollé dans les communautés juive et musulmane. Face à eux, des associations de défense de l'enfance et des pédiatres s’étaient opposés à la circoncision pour motifs religieux. Mais la chancelière Angela Merkel, soucieuse de l’image renvoyée par son pays avec cette affaire, avait vivement critiqué cette position.
« Je ne veux pas que l'Allemagne soit le seul pays du monde où les juifs ne peuvent pas pratiquer leur religion. Sinon, on passerait pour une nation de guignols », s’était-t-elle emportée, sans mentionner les musulmans. A présent, les 200 000 juifs du pays peuvent avoir l’esprit tranquille. Tout comme les 4 millions de musulmans vivant en Allemagne.
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